Après la débâcle, le Parti socialiste se cherche un nouveau patron
Le Parti socialiste se réunit en conseil national samedi pour élire une nouvelle gouvernance, après la démission de Jean-Christophe Cambadélis. La direction désignée sera collégiale.
Le Parti socialiste veut se reconstruire. Pour cela, il organise un conseil national à huis clos samedi 8 juillet après-midi, dans un hôtel parisien. Il y a fort à faire compte tenu des différentes déconvenues de la formation politique ces derniers mois. La PS enregistre d'abord des défaites cuisantes aux élections présidentielle et législatives, avec des scores historiquement bas. Le groupe à l'Assemblée nationale est réduit à peau de chagrin avec seulement 28 députés. Enfin, le PS doit composer avec le départ de certaines figures comme Manuel Valls, parti siéger dans les rangs de La République En Marche, et de Benoît Hamon, qui a lancé son mouvement le 1er juillet dernier. La machine socialiste se cherche donc un cap et une gouvernance.
Entre 60 et 80 candidatures déposées
Pour tenter de se relever, le parti à la rose va nommer les nouveaux membres de sa direction, après la démission du Premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis au soir du second tour des élections législatives. La nouvelle gouvernance du parti sera collégiale. Au total, entre 60 et 80 candidatures ont été déposées. Plusieurs noms circulent déjà : d'anciens ministre de François Hollande, comme Najat Vallaud Belkacem ou Matthias Fekl, mais également le député du Val de Marne Luc Carvounas, ainsi qu'Olivier Faure, le patron du groupe socialiste à l'Assemblée. Mais avant même le conseil, le bureau national du parti regrette le manque de transparence dans la sélection. Le hamoniste Pascal Cherki va même jusqu'à accuser François Hollande et Jean-Christophe Cambadélis de décider seuls et sans consultation.
Stéphane Le Foll plaide pour une "refondation" du Parti socialiste https://t.co/dRtV9EnMCt
— franceinfo (@franceinfo) 2 juillet 2017
Après la déroute des élections en 2017, le Parti socialiste va devoir répondre à plusieurs questions pour fixer son nouveau cap. Qui pourra rester au PS ? Le hollandais Stéphane Le Foll, par exemple, prévient que "c'est le parti ou Benoît Hamon". Comment clarifier la ligne politique sans risquer l'hémorragie ? Comment tenir les troupes unies avec une direction plurielle ? Comme le dit un responsable du parti, "il ne faudrait pas qu'il y ait autant de courants que de militants".
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