Election du premier secrétaire du PS : Boris Vallaud apportera son vote à Olivier Faure, mais ajoute n'appartenir à "aucun camp"

Le patron des députés PS était arrivé en troisième position au premier tour, avec moins de 18% des votes.

Article rédigé par franceinfo
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Le député socialiste Boris Vallaud sur les bancs de l'Assemblée nationale, le 21 mai 2025. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)
Le député socialiste Boris Vallaud sur les bancs de l'Assemblée nationale, le 21 mai 2025. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Les rapports de force se précisent au Parti socialiste, avant le scrutin interne du 5 juin. "Je le dis par honnêteté et par transparence : dans les Landes, je voterai pour Olivier Faure" pour le poste de premier secrétaire, annonce Boris Vallaud, patron des députés PS dans un entretien au Monde, publié dimanche 1er juin. Crédité de 17,41% des votes au premier tour, Boris Vallaud précise toutefois qu'il ne s'agit ni d'un "chèque en blanc", ni d'une "ardoise magique". L'élu des Landes affirme avoir obtenu d'Olivier Faure "des engagements fermes" sur plusieurs points, tout en ajoutant qu'il n'appartenait "à aucun camp".

Olivier Faure et le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, qui ont respectivement recueilli 42,21% et 40,8% des voix au premier tour, espéraient tous les deux rallier les voix de Boris Vallaud. Ce dernier a toutefois précisé qu'il était "trop attaché à la liberté des militants pour imposer une consigne de vote". Son courant, Unir, avait déjà annoncé que les troupes étaient libres de leur vote. Boris Vallaud, dans cet entretien au Monde, déclare également être le "garant" de la pluralité du parti, assurant que "le PS ne se fera pas sans Nicolas Mayer-Rossignol, sans Carole Delga, sans Johanna Rolland" et que"personne ne pourra crier victoire le 5 juin".

Le député des Landes, qui s'est placé en candidat de "la réconciliation" du parti, fracturé depuis le précédent congrès fratricide de Marseille en 2023, entend donc préserver l'unité de son courant, mais aussi celle du PS. "Le PS doit cesser de ne parler qu’à lui-même pour parler aux Français", déclare encore Boris Vallaud, estimant que "le PS doit reparler en premier lieu aux classes populaires et moyennes".

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