"C'était la gauche qui se retrouve" : Olivier Faure, "fier" de Raphaël Glucksmann qui a donné son premier meeting à Toulouse
"Je suis fier d'avoir aujourd'hui une tête de liste qui ne ressemble à aucune autre", a soutenu Olivier Faure samedi sur franceinfo, après le premier meeting de Raphaël Glucksmann, tête de liste Nouvelle donne PS/Place publique, à Toulouse.
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"J'étais vraiment sous le charme comme toutes celles et ceux qui ont assisté", a réagi sur franceinfo Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, après le premier meeting pour les élections européennes de Raphaël Glucksmann, tête de liste Nouvelle donne PS/Place publique, samedi 6 avril à Toulouse. "
C'était la gauche qui se retrouve qui a envie de faire ensemble", a-t-il ajouté. "Je suis fier d'avoir aujourd'hui une tête de liste qui ne ressemble à aucune autre", a soutenu Olivier Faure qui en a "ras-le-bol de la politique formatée. L'air qui souffle aujourd'hui sur cette liste, c'est vraiment ce qui me fait vibrer".
franceinfo : Comment avez-vous vécu ce premier meeting de campagne pour les élections européennes aux côtés de Raphaël Glucksmann. Vous êtes toujours aussi convaincus de l'alliance ?
Olivier Faure : Plus que jamais. En fait c'était un moment assez extraordinaire, assez émouvant avec des gens qui se retrouvaient parfois pour la première fois dans la même salle, qui ne se connaissent pas mais qui savent qu'ils vont porter des combats communs ensemble. C'est vrai que Raphaël Glucksmann n'est pas un professionnel de la politique. Il aurait pu choisir le confort des livres et continuer à être celui qui commente la médiocrité ambiante et se limiter à cela. Il a fait le choix de l'engagement avec ses mots avec ses convictions avec sa force propre. C'était très étonnant, un meeting comme on n'en a jamais connu avec quelqu'un qui est très décalé par rapport aux standards de la politique, j'étais vraiment sous le charme comme toutes celles et ceux qui y ont assisté. De très nombreux participants sont venus me voir à la fin pour me dire qu'ils venaient de vivre un moment de bonheur qu'ils n'avaient pas connu depuis très longtemps. C'était la gauche qui se retrouve qui a envie de faire ensemble.
Qu'est-ce qui vous a frappé dans le discours de Raphaël Glucksmann ?
C'est le philosophe qui parlait. Il est parti d'Andromaque, du fait qu'on pouvait inverser le cours des choses et dans cette pièce c'est par l'amour qu'on y parvient. Il nous a parlé de romantisme de la nécessité pour la gauche de renouer avec une forme de romantisme, avec mon langage à moi, je dirais retrouver une forme de volonté politique, un idéal un corps de valeurs, des principes qui nous guident et qui font que cette Europe que nous aimons, cette Europe qui déçoit, il faut maintenant en corriger l'évolution et faire en sorte qu'elle soit à la hauteur du grand défi qui est devant nous qui est le défi écologique, le défi social. Le social et l'écologie sont étroitement liés, intimement liés.
Pourquoi ne pas s'être rassemblé avec les écologistes notamment ?
Nous l'avons souhaité. J'ai parlé plusieurs fois avec mon homologue David Cormand [Europe-Ecologie Les-Verts], j'ai parlé avec Yannick Jadot [tête de liste Europe-Ecologie Les Verts] avec Benoît Hamon [Tête de liste Génération-s] j'ai parlé avec Fabien Roussel le patron du parti communiste, j'ai cherché avec chacun d'entre eux à trouver le moyen d'avancer. Mais tout le monde dit qu'il faut se rassembler, mais c'est toujours derrière moi que ça doit se passer, et c'est pour ça que j'ai voulu que nous montrions l'exemple et que nous puissions dire qu'il y a une force politique nouvelle qui est toute jeune, avec un leader qui est un philosophe. On fait le choix de dire que ça peut se passer avec des gens neufs avec des gens nouveaux qui apportent leur énergie. Des profils de combattants qui ne vont pas aller au Parlement européen pour simplement regarder les mouches voler mais qui vont vraiment se battre.
La politique, c'est un métier, allez-vous lui donner des conseils à Raphaël Glucksmann pour être plus convaincant ?
La politique n'est pas un métier. La politique, c'est une fonction qu'on exerce seulement le temps que nous donnent les citoyens. Cela ne devrait jamais être considéré comme un métier. Je m'élève contre ceux qui disent qu'il faudrait être la proie des communicants, qu'il faudrait être comme dans une espèce de moule uniforme. Ce qui a tué la vie politique. Et c'est justement parce que nous nous ressemblons tous trop que la politique devient morne. Je suis fier d'avoir aujourd'hui une tête de liste qui ne ressemble à aucune autre. Oui, il lui arrive de chercher ses mots. Oui, il lui arrive d'être celui qui n'a pas la bonne punchline, le bon jeu de mots préparé à l'avance. Il est sincère, il est authentique et je sais qu'il va se battre. J'en ai ras-le-bol de la politique formatée. L'air qui souffle aujourd'hui sur cette liste, c'est vraiment ce qui me fait vibrer.
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