Vote de confiance : "Ce n'est pas nous qui avons organisé la chute de François Bayrou, il se fait 'hara-kiri tout seul", réagit Marine Tondelier

Le Premier ministre va soumettre son gouvernement à un vote de confiance à l'Assemblée nationale, le 8 septembre. Les Ecologistes s'apprêtent à voter contre et y voient "une démission" de la part de François Bayrou.

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Publié le 25/08/2025 20:17

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Marine Tondelier, secrétaire générale des Ecologistes, sur franceinfo le 27 mai 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Ce n'est pas nous qui avons organisé la chute de François Bayrou. Il se fait 'hara-kiri' tout seul, il se met sur le bord de la falaise et il nous demande si on veut bien le pousser", réagit lundi 25 août sur franceinfo Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes. Le Premier ministre François Bayrou a annoncé dans l'après-midi un vote de confiance à l'Assemblée nationale le 8 septembre. Les Ecologistes ont pour leur part déjà annoncé qu'ils voteront contre la confiance au gouvernement, un vote "en notre âme et conscience", ajoute Marine Tondelier.

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"En cas de nouvelle dissolution nous sommes prêts", assure Marine Tondelier qui précise que "ce n'est pas forcément un appel officiel de [sa] part à dissoudre parce que, franchement, ça donnerait l'impression qu'Emmanuel Macron n'a vraiment pas peur du RN". Néanmoins, si cela se produit, la secrétaire nationale des Ecologistes l'affirme, le parti est "responsable" et "prêt à gouverner". "Je rappelle que quand Emmanuel Macron a demandé une élection législative, nous sommes arrivés en tête".

La secrétaire nationale des Ecologistes a l'impression que "la macronie se découvre parlementariste tout d'un coup en demandant un vote de confiance, ce qu'ils n'ont pas du tout fait en arrivant au gouvernement, cette équipe et François Bayrou en particulier".

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Pour Marine Tondelier, "on a l'impression que François Bayrou pense vouloir partir en héros incompris" alors que, "de fait, cette demande de confiance c'est une démission". "Est-ce qu'il veut, comme certains le disent déjà, se consacrer à sa présidentielle, parce qu'on sait qu'il avait cette idée derrière la tête ?", questionne Marine Tondelier. "Est-ce qu'il veut anticiper les mouvements du 10 septembre qui s'annonçaient houleux, en s'avouant vaincu avant ? Tout ça est assez mystérieux", analyse la secrétaire nationale.