Raphaël Glucksmann appelle la gauche à tourner la page de la "radicalité" de Jean-Luc Mélenchon
L'élu européen de gauche et leader de Place publique s'exprime pour la première fois depuis les législatives, alors que les forces de gauche s'apprêtent à être reçues par Emmanuel Macron.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/08/20/000-362v4br-66c46f731d1d0302220703.jpg)
"Il faut tourner la page Macron et Mélenchon". Raphaël Glucksmann fait sa rentrée politique dans un entretien au Point, mardi 20 août, le premier du leader de Place publique depuis les élections législatives. Le député européen estime que la gauche ne pourra pas gouverner tant qu'elle n'accepte pas de "négocier des compromis" et qu'elle ne renonce pas à la "radicalité".
S'il affirme n'avoir "jamais cru à l'assainissement magique" de ses divergences avec La France insoumise, Raphaël Glucksmann ne renie pas sa participation au Nouveau Front populaire, une union qu'il présente comme "une unité d'action électorale contre l'extrême-droite".
"Suis-je prêt à gouverner la France ? Non"
Mais la tête de liste PS-Place publique aux européennes critique la stratégie adoptée après les élections législatives : "Il aurait fallu engager dès le soir du second tour un dialogue avec les partis politiques ayant participé au front républicain contre le Rassemblement national", estime-t-il. Il cite comme priorités l'augmentation du Smic et des salaires, la création d'un ISF climatique, la réindustrialisation et "le renforcement des services publics en zone rurale".
Interrogé par Le Point, Raphaël Glucksmann assure qu'il refuserait d'être nommé Premier ministre : "Suis-je prêt aujourd'hui à gouverner la France ? Ai-je travaillé à un projet pour le pays pendant des mois en sillonnant la France et en discutant avec les forces vives de la nation ? Non." "Ma responsabilité, c'est d'abord de bâtir une force sociale-démocrate dominante intellectuellement, avec un projet crédible de transformation de la société" poursuit le député européen.
Emmanuel Macron, qui va recevoir les chefs des groupes parlementaires et des principaux partis avant de désigner un Premier ministre, recevra les formations du NFP vendredi avec leur candidate pour Matignon, Lucie Castets.
À regarder
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter