Jean-Luc Mélenchon enfariné : deux hommes convoqués devant le tribunal correctionnel de Paris
"C'est une agression contre un droit constitutionnel, celui de manifester", a estimé l'élu de La France insoumise sur LCI, tout en refusant de porter plainte.
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Rendez-vous devant le juge. Deux hommes impliqués dans l'enfarinage de Jean-Luc Mélenchon lors d'une manifestation contre l'extrême droite, samedi 12 juin, à Paris, ont été convoqués devant le tribunal correctionnel de Paris, a annoncé le parquet dimanche. Le youtubeur qui a revendiqué le geste sera jugé le 7 juillet pour "violences sur personne chargée d'une mission de service public" aux côtés d'un homme poursuivi pour "complicité" de ce délit.
Devant des journalistes qui le filmaient après son acte, cet animateur d'une chaîne YouTube politique de droite radicale s'était présenté comme un "souverainiste". "Je ne crois pas au débat", avait-il ajouté, revendiquant "un geste de contestation, comme beaucoup de gens en font".
Juste avant l'annonce de ces poursuites, le chef de file de La France insoumise avait expliqué pourquoi il ne porterait pas plainte. "C'est une agression contre un droit constitutionnel, celui de manifester, a déclaré le candidat à la présidentielle sur LCI. C'est la raison pour laquelle je ne veux pas porter plainte."
"J'estime que c'est au procureur de la République, c'est-à-dire à l'Etat, de dire s'il considère que c'est un problème qu'on ne puisse pas manifester sans être agressé."
Jean-Luc Mélenchon, député de La France insoumisesur LCI
Un "déni" de la violence de l'extrême droite ?
Après la diffusion d'une vidéo simulant l'exécution d'un électeur "insoumis" et la gifle infligée à Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon voit dans cette succession de faits "l'histoire de la montée progressive de l'extrême droite dans ce qui a toujours été sa tactique et sa manière de faire".
"Cette campagne électorale, j'ai dit qu'elle serait sale et violente, et ça a commencé."
Jean-Luc Mélenchon, député de La France insoumisesur LCI
Le leader de La France insoumise dénonce un "déni" de la violence d'extrême droite. "Pourquoi quand il s'agit du terrorisme islamiste on en entend parler pendant des heures et dès qu'il s'agit des attentats de l'extrême droite, la police internationale dit que c'est un des dangers majeurs en Europe, et on fait comme si ce n'était pas le cas ?" s'est-il interrogé.
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