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"Ferme ta gueule" de Gérard Larcher : Yaël Braun-Pivet préfère le "mépris" pour répondre aux attaques de Jean-Luc Mélenchon

Le président du Sénat s'en est vertement pris au leader de La France insoumise la semaine dernière. Des propos que la présidente de l'Assemblée nationale comprend, même si elle affirme avoir "une autre tactique".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 11/12/2023 10:17 Mis à jour le 11/12/2023 10:56

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La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet dans l'hémicycle, à Paris, le 23 novembre 2023. (ANDREA SAVORANI NERI / NURPHOTO / AFP)

Yaël Braun-Pivet adopte "une autre tactique". La présidente de l'Assemblée nationale a expliqué, lundi 11 décembre sur RTL, qu'elle a choisi "le mépris tout simplement" face aux attaques de Jean-Luc Mélenchon. Le leader de La France insoumise, après avoir traité la journaliste Ruth Elkrief de "manipulatrice", avait été vertement repris par Gérard Larcher, qui lui avait adressé un "ferme ta gueule". "Je le pense, mais je ne le dis pas, parce que moi, j'ai choisi une autre tactique, qui est de ne pas répondre à ses outrances", a assuré Yaël Braun-Pivet. Elle a ajouté qu'elle comprenait les propos du président du Sénat.

"Ferme ta gueule" de #GérardLarcher : "Je le pense mais je ne le dis pas. J'ai choisi une autre tactique : ne pas répondre aux outrances de Jean-Luc Mélenchon"@YaelBRAUNPIVET, présidente de l'Assemblée nationale, invitée de @amandine_begot dans #RTLMatin pic.twitter.com/Kj4Is1ErpY
— RTL France (@RTLFrance) December 11, 2023

"Je ne réponds plus à Jean-Luc Mélenchon parce qu'il vit de cela aujourd'hui, il ne fait que vivre des polémiques, il ne fait que vivre de ses outrances sur les médias ou sur les réseaux sociaux", a détaillé la présidente de l'Assemblée. Elle a défendu le principe d'être "simplement silencieuse et de mépriser" les "attaques" de l'ancien candidat à la présidentielle qui la "visaient personnellement". Elle a néanmoins assuré que "ce type de mots, je les utilise comme tous les Français". En réponse aux insultes de Gérard Larcher, Jean-Luc Mélenchon avait finalement ironisé le lendemain sur "la déformation professionnelle" de son "vieux pote véto".