"C'est une fierté" de l'écouter, confie un étudiant argentin après la conférence de Jean-Luc Mélenchon à Buenos Aires
Après une rencontre avec l'ancienne présidente Cristina Kirchner, le leader de la France insoumise a donné une conférence devant des étudiants.
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"Écouter quelqu'un qui lutte et qui est engagé depuis si longtemps est une bonne chose", confie Dario, un jeune Argentin qui a assisté à la conférence de Jean-Luc Mélenchon à l'université de Lanus dans la banlieue de Buenos Aires mardi 3 septembre. Le leader de la France insoumise poursuit son tour de l'Amérique latine. Il a passé deux jours à Buenos Aires pour une série d'entretiens privés, notamment avec l'ancienne présidente d'Argentine Cristina Kirchner. Une visite qui a lieu à un moment critique pour les Argentins, en pleine crise économique depuis les élections primaires et la défaite de l'actuel président Mauricio Macri.
Mardi soir, à la fin de la conférence, en espagnol, de Jean-Luc Mélenchon, le public était debout et enthousiaste. "C'est une fierté pour nous qui sommes étudiants et qui nous formons à devenir citoyen", explique Dario, étudiant en économie politique. L'auditoire s'est identifié à l'idée de l'insoumission des peuples, portée par le leader français. Deux Argentins sur trois rejettent leur président, notamment à cause de ses politiques de surendettement qui ont provoqué la crise.
Jean-Luc Mélenchon pointe le FMI du doigt
"La responsabilité particulière du Fonds monétaire international (FMI), dont 61% des engagements sont argentins, ce qui représente une proportion absolument illégale, éclate aux yeux de tous, analyse Jean-Luc Mélenchon, La personne qui a autorisé cela, c'est madame Lagarde. Avoir comme présidente de la Banque centrale européenne (BCE) quelqu'un qui a accordé des crédits sans garantie et sans vote d'un Parlement, va quand même poser quelques problèmes éthiques et politiques en Europe, et à nous les Français en particulier."
Le discours du leader de la France insoumise sur les dommages causés par le néolibéralisme a donc particulièrement touché les Argentins qui font face à une dévaluation de 30% et une inflation annuelle de 50%. Tout cela est dû à une fuite massive de capitaux, alimentée par ce prêt du FMI de 57 milliards de dollars.
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