Cet article date de plus de quatre ans.

Soupçons de détournement : Jean-Claude Gaudin, l'ancien maire de Marseille, et son ancien directeur de cabinet sont sortis de garde à vue

L'ancien maire, ainsi que son ancien bras-droit Claude Bertrand, ont été entendus par les gendarmes dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour détournement de fonds publics.

franceinfo

Radio France

Publié le 17/02/2021 13:13 Mis à jour le 19/02/2021 07:26

Temps de lecture : 1min

Jean-Claude Gaudin, le 24 juin 2020, à Marseille. (CLEMENT MAHOUDEAU / AFP)

La garde à vue de Claude Bertrand (75 ans), directeur de cabinet de l'ancien maire de Marseille Jean-Claude Gaudin (81 ans), a été levée jeudi 18 février vers 19 heures, a appris franceinfo auprès de son avocat. Jean-Claude Gaudin avait lui-même été entendu plusieurs heures mercredi, après que son domicile a été perquisitionné mardi. Les deux hommes sont visés par une information judiciaire ouverte pour "détournement de fonds publics par une personne chargée d’une mission de service public et de recel de ce délit".

Des chargés de mission ayant dépassé l'âge de la retraite

Une information judiciaire a été ouverte le 11 juin 2019 des chefs principaux de "détournement de fonds publics par une personne chargée d’une mission de service public et de recel de ce délit". Cette enquête, qui vise l'ancien maire de la deuxième ville de France, âgé de 81 ans, porte notamment sur le maintien en poste de plusieurs proches à la Ville en tant que chargés de mission alors qu’ils avaient largement dépassé l'âge légal de départ à la retraite.

À la fin du mois de juin 2019, à la suite de plusieurs perquisitions, trois d'entre eux avaient dû quitter la mairie, comme Serge Botey, l'ex-adjoint à la culture de la ville, âgé de 70 ans ou encore Monique Venturini, 68 ans, ancienne adjointe au cinéma de la ville. Trois autres fidèles de l'ancien maire, comme son directeur de cabinet, Claude Bertrand, 79 ans, ou Jean-Claude Gondard, directeur général des services, avaient eux pu bénéficier d’une prolongation "pour intérêt de service".