Rachida Dati maintient sa candidature face à Michel Barnier lors de la législative partielle à Paris

"J'invite les forces politiques de la droite et du centre à prendre leurs responsabilités. Dès à présent, j'assumerai les miennes et je le ferai jusqu'au bout", a déclaré la ministre de la Culture dans un entretien à "La Tribune Dimanche".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Rachida Dati, ministre de la Culture, sur le perron de l'Elysée, à Paris, le 30 juillet 2025. (THOMAS SAMSON / AFP)
Rachida Dati, ministre de la Culture, sur le perron de l'Elysée, à Paris, le 30 juillet 2025. (THOMAS SAMSON / AFP)

Elle garde le cap. La ministre de la Culture, Rachida Dati, qui vise la mairie de Paris en 2026, a annoncé, samedi 23 août, le maintien de sa candidature à la législative partielle dans la 2e circonscription de Paris face à l'ancien Premier ministre Michel Barnier, investi par son parti Les Républicains.

"L'élection législative qui aura lieu dans ma circonscription des 5e, 6e et 7e arrondissements sera la première étape du rassemblement et de la dynamique de victoire à Paris (...) J'invite les forces politiques de la droite et du centre à prendre leurs responsabilités. Dès à présent, j'assumerai les miennes et je le ferai jusqu'au bout", a-t-elle déclaré dans un entretien à La Tribune Dimanche, malgré les poursuites judiciaires qui pèsent sur elle.

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La maire LR du 7e arrondissement n'a pas apprécié la candidature de Michel Barnier, qu'elle estime "instrumentalisé", dans cette circonscription où l'élection du député macroniste Jean Laussucq a été invalidée par le Conseil constitutionnel pour irrégularités dans ses comptes de campagne. L'élection doit se tenir les 21 et 28 septembre.

La présidente de la fédération LR de Paris, Agnès Evren, espérait encore, fin juillet, trouver un accord "d'ici la rentrée" avec Rachida Dati afin d'éviter une guerre fratricide. C'était sans compter la volonté d'en découdre de cette dernière. "Je me présente aux suffrages des Parisiens pour un seul objectif : gagner Paris et rendre aux Parisiens la ville qu'ils méritent", déclare-t-elle à l'hebdomadaire, estimant que Paris "vit une crise sans précédent".

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