Les programmes de MM. Mélenchon et Hollande sont incompatibles, pour le conseiller spécial du FG
Invité de RTL, lundi 9 avril, Eric Coquerel, conseil spécial de Jean-Luc Mélenchon, a indiqué que le programme de son candidat et celui de François Hollande sont incompatibles. Il a ajouté qu'en cas d'absence au second tour, M. Mélenchon choisira.
Invité de RTL, lundi 9 avril, Eric Coquerel, conseil spécial de Jean-Luc Mélenchon, a indiqué que le programme de son candidat et celui de François Hollande sont incompatibles. Il a ajouté qu'en cas d'absence au second tour, M. Mélenchon choisira.
Les programmes de Jean-Luc Mélenchon et de François Hollande sont incompatibles mais si le candidat du Front de gauche n'est pas présent au second tour, il appelera à voter "pour faire battre Nicolas Sarkozy".
Tel est le double message que le conseiller spécial de M. Mélenchon, Eric Coquerel, a envoyé, lundi 9 avril sur RTL.
Prié de se prononcer sur l'incompatibilité des programmes de son candidat avec celui du candidat socialiste, Eric Coquerel a répondu : "En l'état actuel, oui, bien sûr. François Hollande propose une politique qui en 2013 vise à réduire les déficits à 3 %, ça fait 54 milliards d'économie. Nous estimons qu'on ne fait pas une politique de gauche avec cette politique."
"François Hollande nous dit aujourd'hui (...) 'c'est à prendre ou à laisser, on se rassemblera au second tour autour de mon programme' donc, nous l'avons dit si c'est à prendre ou à laisser, on laissera", a-t-il prévenu.
Il a toutefois affirmé que si le Front de gauche, dont le candidat dispute la troisième place à Marine Le Pen au premier tour, n'est pas qualifié pour second tour du scrutin, il appellera à voter "pour battre Nicolas Sarkozy".
"Entre le scénario absolument catastrophe de Nicolas Sarkozy et une politique de gauche, certes, qui ne nous convient pas mais qui est celle de François Hollande, quand même entre les deux, on fera notre choix", a-t-il dit.
M. Coquerel s'est moqué du titre de l'entretien accordé par le candidat de l'UMP au JDD, dimanche 8 avril - "Je sens monter la vague" - estimant que "Nicolas Sarkozy ce n'est pas une vague, c'est un tsunami. Quand il se retire, tout est détruit. Donc on ne va pas se le repayer une deuxième fois !"
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