Le président du Mouvement Démocrate a déploré lundi que la campagne des régionales se résume aux sondages et injures
A la traîne dans les sondages, François Bayrou veut remobiliser son électorat assurant que "les élections aujourd'hui se jouent dans les dernières heures".A moins de sept jours du premier tout du scrutin, l'antienne des défauts du bipartisme et de son corollaire, l'alternance droite gauche, refait surface.
A la traîne dans les sondages, François Bayrou veut remobiliser son électorat assurant que "les élections aujourd'hui se jouent dans les dernières heures".
A moins de sept jours du premier tout du scrutin, l'antienne des défauts du bipartisme et de son corollaire, l'alternance droite gauche, refait surface.
"Nous sommes un pays dans lequel ce qui va s'imposer, c'est la nécessité d'une reconstruction générale", a déclaré M. Bayrou sur France Inter, estimant que "ce qui va se passer dans les années qui viennent dépasse en difficultés tout ce que nous avons rencontré depuis la guerre".
Cette reconstruction ne peut pas se faire "bloc contre bloc, cinquante contre cinquante, droite contre gauche, comme on l'entend tous les matins dans une campagne électorale dont il faut bien dire qu'elle est la plus éloignée des enjeux qu'on ait jamais connue", a-t-il ajouté. "C'est 80 % sondages et 20% injures" mais "idée sur les régions, aucune, prise en compte des soucis du pays, aucun. On cherche simplement à montrer qu'il faut battre l'autre camp", a-t-il regretté.
M. Bayrou s'en est pris à Nicolas Sarkozy, jugeant "pas normal qu'il reçoive les têtes de liste de son parti à l'Elysée" ou qu'il "aille faire campagne pour un candidat". Un président de la République ne devrait pas être "le chef d'un parti, le chef d'un camp", a-t-il rappelé.
Interrogée par ailleurs sur la participation de Corinne Lepage, vice-présidente du MoDem, à un meeting d'Europe-Ecologie avec Daniel Cohn-Bendit ce lundi à Strasbourg, il s'est refusé à entrer dans "des attaques et des disputes internes. Je n'ai pas envie de participer à ça, c'est trop mesquin", a-t-il dit... un sujet que M. Bayrou ne pourra pourtant pas balayer d'un revers de main, si l'intéressée qui a plusieurs fois a menacé de quitter le MoDem, lassée par l'omnipotence de son président, passe à l'acte.
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