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Le Drian restera ministre "tant que le président jugera que c'est nécessaire"

Comme si les attaques de Paris avait changé la donne. A la mi-octobre, François Hollande avait confirmé la règle du non-cumul entre une fonction ministérielle et un exécutif local. Mais elle pourrait ne pas s'appliquer au ministre de la Défense.

franceinfo

Radio France

Publié le 22/11/2015 10:10 Mis à jour le 26/11/2015 15:20

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(Jean-Yves Le Drian en campagne en Bretagne avant les attentats © MAXPPP)

Invité ce dimanche matin d'Europe 1 et d'Itélé, le ministre de la Défense a parlé d'une "situation exceptionnelle" et confirmé une période de transition, en cas de victoire aux élections des 6 et 13 décembre en Bretagne : "Avec mon équipe pendant cette période de transition, cette période intérimaire, on gérera avec les compétences de mes vices-présidents je pense le mieux possible pour la Bretagne et je suis convaincu que les Bretons comprendront." Mais la question de sa présence à la tête du ministère de la Défense tout en dirigeant la région Bretagne reste posée. A situation exceptionnelle, décision exceptionnelle...

Dès mercredi, ses adversaires avait d'ailleurs appelé Jean-Yves Le Drian a renoncé à sa candidature aux régionales : "A l'évidence, depuis vendredi, le ministre de la Défense est devenu ministre de la Guerre" a déclaré Marc Le Fur, tête de liste Les Républicains. Si la gauche l'emporte au scrutin des 6 et 13 décembre, comme l'annoncent les sondages, "il ne pourra pas assumer sa tâche de président de Bretagne et c'est normal." Une campagne à laquelle il n'a pas vraiment participé. Quelques jours après les attaques à Paris, le ministre de la Défense a dû annuler les quatre meetings départementaux prévus d'ici au 3 décembre.