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PS : Johanna Rolland, la maire de Nantes, deviendra la numéro 2 du parti en cas de réélection d'Olivier Faure

Trois candidats briguent la tête du Parti socialiste. Le nouveau premier secrétaire sera désigné le 25 janvier lors d'un congrès.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 31/12/2022 08:30 Mis à jour le 31/12/2022 10:57

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La maire de Nantes (Loire-Atlantique), Johanna Rolland, le 1er avril 2021. (BAPTISTE ROMAN / HANS LUCAS / AFP)

Johanna Rolland, la maire de Nantes, pourrait devenir la numéro 2 du Parti socialiste à l'issue du congrès organisé en janvier. "J'ai accepté la proposition d'Olivier Faure [premier secrétaire sortant] de devenir première secrétaire nationale adjointe si nous avons la majorité à l'issue du vote des militants", annonce-t-elle, samedi 31 décembre, dans Le Journal du dimanche. Johanna Rolland a notamment dirigé la campagne d'Anne Hidalgo pour la présidentielle de 2022. "Je ne suis pas de ceux et celles qui désertent devant la difficulté", explique la maire de Nantes, qui entend "contribuer à la reconstruction" du Parti socialiste, désormais allié à La France insoumise, à Europe Ecologie-Les Verts et au Parti communiste au sein de la Nupes.

Un premier vote le 12 janvier

Trois candidats briguent la tête du Parti socialiste. Le premier secrétaire sortant, Olivier Faure, affrontera la maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, et le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, lors d'un débat télévisé organisé le 6 janvier. Leurs textes d'orientation seront soumis au vote des adhérents le 12 janvier. Un second vote, le 19 janvier, départagera les deux candidats restants, avant un congrès le 25 à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône.

Interrogée sur la candidature de Nicolas Mayer-Rossignol, soutenu par Anne Hidalgo, la maire de Nantes affirme dans Le Journal du dimanche ne pas la "comprendre". "On ne peut pas être pour la Nupes et en même temps contre la Nupes", assène-t-elle. Mais "pour l'avenir, quand les militants auront tranché sur la ligne, nous devrons savoir nous rassembler". Au passage, Johanna Rolland adresse un tacle à François Hollande, qui doit "arrêter de jouer contre son camp, en répétant à tort que le PS ne travaille pas".