L'UMP dénonce le discours "truffé d'incantations" de Jean-Marc Ayrault
L'UMP a immédiatement réagi après la déclaration de politique générale de Jean-Marc Ayrault mardi 3 juillet à l'Assemblée nationale, dénonçant un discours "truffé d'incantations".
L'UMP a immédiatement réagi après la déclaration de politique générale de Jean-Marc Ayrault mardi 3 juillet à l'Assemblée nationale, dénonçant un discours "truffé d'incantations".
Dans les couloirs de l'Assemblée nationale, les attaques contre la délcaration de politique générale de Jean-Marc Ayrault ne se sont pas faites attendre du côté de l'UMP.
"C'est l'heure du renoncement au rêve"
Le secrétaire général de l'UMP a déploré, quelques minutes après, un discours "très long", manquant de "courage politique", et "truffé d'incantations" avec "des formules extrêmement générales là où nous attendions des annonces concrètes".
"Beaucoup de grandes phrases et pas beaucoup de courage politique", a ajouté le député de Seine-et-Marne. "Je suis très déçu", a-t-il encore dit, et "extrêmement préoccupé par ce que je viens d'entendre".
Avant même la fin du discours, l'ex-ministre Laurent Wauquiez a lui dénoncé "une rigueur socialiste injuste dont les classes moyennes vont être les premières victimes".
L'ex-ministre des Relations avec le Parlement Patrick Ollier a dénoncé "une vision étriquée et sectaire": "on désigne les coupables: les riches".
"C'est l'heure du renoncement au rêve", a ajouté M. Ollier reprenant un slogan de campagne de François Hollande sur le "rêve français".
"C'est du François Hollande, en moins bien"
L'ancien ministre Christian Estrosi était lui sorti de l'hémicycle pour faire un commentaire lapidaire : "aussi long et aussi nul, de propos de Premier ministre, je ne l'ai jamais vu".
Les responsables UMP ont aussi taclé la forme : "M. Ayrault n'a pas le talent d'un Churchill ou d'un Mirabeau", a lancé M. Wauquiez. Pour Hervé Mariton, "c'est du François Hollande, en moins bien".
"Franchement, parler pendant 1H35 en étant aussi mauvais orateur, ça pose un problème de crédibilité, parce que, quand la forme est aussi mauvaise, le fond suit", a enfin lancé Jacques Myard.
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