L'homme qui a perturbé dimanche un discours de Nicolas Sarkozy en Bretagne a été évacué par son service d'ordre
Alors que le chef de l'Etat venait de commencer son discours à l'occasion du 66e anniversaire de la victoire des Alliés le 8 mai 1945 et de la fin de la Seconde guerre mondiale, cet homme a lancé d'une voix forte: "votre politique est une insulte, c'est la mort de la liberté, de l'égalité et de la fraternité!"
Alors que le chef de l'Etat venait de commencer son discours à l'occasion du 66e anniversaire de la victoire des Alliés le 8 mai 1945 et de la fin de la Seconde guerre mondiale, cet homme a lancé d'une voix forte: "votre politique est une insulte, c'est la mort de la liberté, de l'égalité et de la fraternité!"
Il a répété la phrase plusieurs fois de manière très audible par l'assistance composée de plusieurs centaines de personnes. Selon l'AFP, certains ont manifesté leur réprobation par des "ça suffit !" L'homme a été rapidement pris en charge par une demi-douzaine de membres du service d'ordre présidentiel et évacué des lieux.
Il a été entendu à la gendarmerie de Port-Louis avant d'être relâché en début d'après-midi sans qu'aucune poursuite n'ait été retenue à son encontre, selon des sources concordantes.
Selon l'Elysée, le perturbateur est un conseiller municipal communiste de la ville voisine de Lanester, Vladimir Bizet-Sefani, également militant CGT.
Sans être perturbé par l'incident, le chef de l'Etat a continué son discours, puis s'est ensuite plié au rituel du bain de foule avant de regagner Paris avec le Premier ministre François Fillon, le ministre de la Défense Gérard Longuet et les présidents de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer et du Sénat Gérard Larcher.
Dans son discours, Nicolas Sarkozy a rendu hommage à la Résistance et rappelé le souvenir des 69 résistants bretons exécutés par les Allemands dans la citadelle de Port-Louis. Il a rappelé que "pendant ces quatre années, les Bretons auront montré une capacité d'endurance et de résistance hors du commun. Ils ont pris la mer au plus gros de la tempête en 1940, ils ont vécu sous un déluge de feu, ils ont livré bataille".
"Au nom de la France, souvenons-nous de cette formidable endurance, souvenons-nous de cette détermination, souvenons-nous que lorsque tout paraissait perdu des hommes ont tenu, des hommes n'ont rien lâché, n'ont rien cédé, ni de leurs convictions, ni de leur amour de la France. Et ils ont finalement emporté la victoire", a-t-il poursuivi dans son discours qui clôturait la cérémonie de commémoration.
Avant cette étape bretonne, le chef de l'Etat avait procédé au traditionnel dépôt de gerbe au pied de la statue du général Charles de Gaulle sur les Champs-Elysées à Paris.
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