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L'assaut de la place du Capitole par Jean-Luc Mélenchon : 11 arrêts sur images

40.000 personnes selon la préfecture. 70.000 selon l'équipe du candidat. Au-delà des chiffres, restent les images. Et celles réalisées jeudi soir lors du meeting toulousain de Jean-Luc Mélenchon montrent que sa dynamique n'est pas que "sondagière".

Catherine Rougerie

France Télévisions

Publié le 06/04/2012 17:39 Mis à jour le 06/04/2012 20:35

Temps de lecture : 1min

La place du Capitole (Toulouse), le 5 avril 2012. (AFP - Pascal Pavani)

14H30. Sous un ciel nuageux, les premiers militants arrivent sur la place du Capitole. Pendant ce temps, les techniciens s'affairent pour sonoriser la grande la scène installée devant la mairie.

16H00. Qui dit partisan, dit équipement. Au choix : drapeaux "Front de gauche", tracts "Prenez le pouvoir", badges, etc. ou fascicules pour réviser ses classiques : Mai 68 ; Front populaire... Demandez le programme !

Les drapeaux du Front de gauche sont prêts... à être agités. (CR)

16H30. Pour se mettre en voix, juste avant le concert des "Grandes bouches", les plus téméraires s'essayent à la musique. Leur choix ? Claude Nougaro.

Guitare en main et sourires aux lèvres, ils s'élancent dans "Go Down Moses", ou plus précisément "Armstrong", la version française écrite et chantée par l'enfant du pays mais façon Front de gauche. Plus question de noir ou blanc mais du rouge. Forcément.

"Ni noir, ni blanc mais rouge de peau..." (CR)

16H45. Près des musiciens, peintres et graphistes sévissent.

"Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité." (Antoine de Saint-Exupéry) (CR)

17H00. Le ciel se gâte. Mais en levant les yeux, les militants gardent espoir.

17h30. Et même en baissant le regard, ils conservent leur enthousiasme.

18H30. Fini la rigolade, place aux fondamentaux. La politique reprend ses droits. Pancartes et slogans fleurissent.

A la tribune, Jean-Luc Mélenchon fait les comptes. Et pour le président-sortant, l'addition est salée. "Je vous demande des comptes sur le malheur que vous répandez", lance le candidat du Front de gauche.