L'ancien ministre Jacques Barrot est mort à l'âge de 77 ans
L'ancien ministre et ancien commissaire européen Jacques Barrot est mort mercredi. Il était âgé de 77 ans. Depuis mars 2010 il était membre du Conseil constitutionnel.
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C'était l'une des figures de la politique française et du sentiment européen en France. L'ancien ministre et ex-commissaire européen Jacques Barrot est décédé subitement dans le métro parisien ce mercredi. C'est ce qu'expliquent des sources parlementaires.
Centriste convaicu, partisan de Georges Pompidou, il devient secrétaire d'État puis ministre sous Valéry Giscard d'Estaing. Une carrière ministérielle qu'il poursuivra après le retour de la droite au pouvoir sous Jacques Chirac. De 2002 à 2004 il devient président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Mais Jacques Barrot est aussi connu pour son engagement européen. En 2004, il est ainsi nommé vice président de la commission européenne. Commissaire européen chargé des transports, il devient ensuite en 2008 commissaire à la Justice, à la Liberté et à la Sécurité.
De nombreuses réactions d'émotion
A l'annonce de ce décès, les réactions se sont multipliées. Dans un communiqué, le Premier ministre Manuel Valls a salué une figure de la démocratie chrétienne en France "un homme de conviction, qui a incarné des valeurs de dialogie, d'ouverture, d'humanisme", écrit-il. Devant les députés, le Premier ministre a ensuite évoqué "une figure de la cinquième République " en saluant "son grand sens de l'écoute" et un homme d'un amabilité et d'une courtoisie exquise (…)qui manquera à la vie politique française"
Pensées très émues a l'annonce de décès de Jacques Barrot, humaniste et intègre.
— Roselyne Bachelot (@R_Bachelot) December 3, 2014
Par sa fidélité et sa simplicité, il a su révéler des talents et promouvoir une vision moderne et apaisée de la politique. #Barrot
— Marie-Anne Montchamp (@mamontchamp) December 3, 2014
La députée EELV Cécile Duflot, elle, se souvient des larmes de Jacques Barrot après les résultats du 21 avril 2002 et l'accession de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de la présidentielle. Même souvenir pour Sandrine Mazetier (vice-présidente PS de l'Assemblée nationale).
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