Kader Arif a signé un contrat au nom du ministère de la Défense au profit de ses neveux
Selon une information du journal Le Monde, l’ex-secrétaire d’Etat aux anciens combattants Kader Arif aurait signé en février un contrat de 60.000 euros au nom du ministère de la Défense, au profit d’une société contrôlée par ses neveux. Les soupçons de favoritisme reposant sur l’opération l’auraient poussé à la démission.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2016/08/23/arifdebutok.jpg)
Le Monde révèle ce vendredi que l’affaire concernant des marchés publics passés entre la Région Midi-Pyrénées et des sociétés dirigées par des proches de Kader Arif ne serait pas l’unique raison qui aurait poussé ce dernier à donné sa démission le 21 novembre. Des soupçons de favoritisme concernant un contrat passé par le ministère de la Défense en faveur d’une société contrôlée par ses neveux l'aurait aussi convaincu de quitter le gouvernement.
Un contrat suspect
Le contrat implique la société All Access dans laquelle les neveux de Kader Arif sont associés. Le 28 novembre, un directeur de production qui représente la société a signé un contrat de 60.000 euros TTC avec le bureau de la propriété intellectuelle, qui dépend de la sous-direction des achats du ministère de la Défense.
Le contrat fixe à la société les missions suivantes : "Prestations d’accompagnement ", "entraînement média-training" et "simulation de crise au profit du ministre délégué en charge des Anciens combattants". Le tout sur une durée de trois mois. Un contrat passé selon une disposition particulière prévue par le code des marchés publics, et qui prévoit que "l’adjudicateur" en fixe librement les modalités "en fonction de la nature et des caractéristiques du besoin à satisfaire". De quoi éveiller la suspicion.
Le ministre de la Défense savait depuis août
C’est lors d’une perquisition menée le 6 novembre que les enquêteurs de l’office central de lutte contre la corruption et les infractions financières fiscales (OCLCIFF) ont saisi ce document. Selon Le Point, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian connaissait l’existence de ce document depuis le 22 août. Il aurait immédiatement informé l’Elysée et Matignon.
Une révélation qui fragilise encore plus l'ex-secrétaire d'Etat alors que l'on apprenait jeudi que la société AWF Music, dirigée par l'un de ses frères, Aïssa Arif, a facturé en 2011 et 2012 pour 700.000 euros de prestations au candidat Hollande.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter