Jean-Marc Ayrault a obtenu la confiance de l'Assemblée nationale
L'Assemblée nationale a, sans surprise, accordé mardi 3 juillet sa confiance au gouvernement de Jean-Marc Ayrault par 302 voix contre 225.
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L'Assemblée nationale a, sans surprise, accordé mardi 3 juillet sa confiance au gouvernement de Jean-Marc Ayrault par 302 voix contre 225.
Sur les 544 votants, 527 députés se sont exprimés mardi 3 juillet pour accorder ou non leur confiance au gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
Le Premier ministre, nommé à la mi-mai par le président François Hollande, avait engagé la responsabilité de son gouvernement sur sa déclaration de politique générale, comme l'y autorise l'article 49 alinéa 1 de la Constitution.
Une nette majorité
M. Ayrault a obtenu une majorité de 302 voix contre 225.
Le groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) ainsi que celui des Radicaux de gauche et celui des écologistes ont voté pour. Ces derniers ont toutefois demandé au gouvernement d'agir avec "audace".
"En accordant leur confiance à votre gouvernement, c'est cette audace que les députés écologistes entendent exprimer", a dit François de Rugy, co-président du groupe écologiste.
Les dix élus du Front de gauche - neuf PC et apparentés et un Parti de gauche - se sont abstenus afin de protester contre les premières mesures économiques et sociales prises par le gouvernement.
"Nous voulons que la gauche réussisse", a dit André Chassaigne (PC), président du groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR) que les élus du Front de gauche forment avec cinq élus divers gauche d'outre-mer.
Les groupes UMP et de l'Union des démocrates et indépendants (UDI, centriste) que préside Jean-Louis Borloo, ont voté contre.
"Nous allons réussir !"
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a remercié les députés pour "la confiance apportée au gouvernement".
"Le gouvernement ne peut pas avancer s'il ne dispose pas de la confiance de la majorité: vous l'avez exprimée nettement. Maintenant nous avons notre feuille de route et ensemble, nous allons réussir !", a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement, dont la déclaration a été lue mardi par Laurent Fabius à la tribune du Sénat, se rendra mercredi devant la Haute Assemblée où il prononcera un discours qui ne sera pas suivi d'un vote.
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