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Le "soutien sans faille" promis par Jean Castex aux policiers : le syndicat Alliance attend "des actes"

Son porte-parole Stanislas Gaudon estime que ce n'est pas une "histoire d'homme". Il attend que le nouveau Premier ministre donne une "impulsion" aussi forte que son message de soutien "dans ce qui sera fait au ministère de la Justice et au ministère de l'Intérieur".

franceinfo

Radio France

Publié le 06/07/2020 08:29

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Stanislas Gaudon, délégué général du syndicat Alliance, sur franceinfo, le 29 avril 2019. (FRANCEINFO) — Stanislas Gaudon, délégué général du syndicat Alliance, sur franceinfo, le 29 avril 2019. (FRANCEINFO)

Deux jours après sa passation de pouvoirs avec Édouard Philippe, le nouveau Premier ministre Jean Castex s'est rendu, dimanche soir, dans un commissariat à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), en l'absence de l'actuel ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, pour assurer son "soutien" aux forces de l'ordre. "Les actes viendront, la reconnaissance et le soutien seront sans faille", a-t-il affirmé. "C'est un message fort et j'espère qu'il donnera la même impulsion dans ce qui sera fait au ministère de la Justice et au ministère de l'Intérieur", a réagi lundi 6 juillet sur franceinfo Stanislas Gaudon, secrétaire national du syndicat Alliance Police nationale. "Au-delà des mots, on attend des actes", insiste-t-il.

Que Christophe Castaner reste ou pas au ministère de l'Intérieur n'a pas d'importance pour Stanislas Gaudon : "Ce n'est pas une histoire d'homme mais une histoire d'actes avant tout et de dossier. Ce n'est pas une question de nom, d'homme, de personnalité, c'est une question de ce qu'ils font pour les policiers. C'est à cela qu'on juge .Il faut qu'on fasse enfin quelque chose pour les policiers qui œuvrent au quotidien et qui se sont engagés depuis 2015 sur tous les fronts."

"Lâchés au milieu du gué" par Christophe Castaner

Stanislas Gaudon a aussi rappelé que les premiers mots de Christophe Castaner à son arrivée au ministère de l'Intérieur avaient "été favorables aux policiers mais qu'après le pas politique a repris ses droits. Là, on a été un peu lâchés au milieu du gué."