Les annonces de Jean Castex pour contrer la propagation du coronavirus sont "un message de cohérence par rapport à la situation actuelle", estime un infectiologue
Selon Bernard Castan, secrétaire général de la société de pathologie infectieuse de langue française, le Premier ministre "a un coup d'avance" grâce à son suivi de l'épidémie chez les jeunes.
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Plusieurs mesures ont été annoncées par Jean Castex, mardi 11 août, afin d'éviter toute reprise de la pandémie de coronavirus en France dont la possibilité donnée au préfet d'étendre encore l'obligation du port du masque dans les espaces publics. "C'est assez rassurant de voir à quel point le baromètre est suffisamment calé pour suivre l'évolution de l'épidémie quasiment au jour le jour", a estimé, sur franceinfo mardi soir, Bernard Castan, secrétaire général de la SPILF (Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française).
Le risque de la banalisation
"Ce n'est pas un message alarmiste, mais un message de rigueur, de cohérence par rapport à la situation actuelle, estime le chef du service de maladies infectieuses et tropicales au centre hospitalier de Périgueux. Ce message là provient d'une observation : c'est un doublement du nombre de cas détectés quotidiennement au cours des quinze derniers jours." "C'est un modèle un peu attendu, en pleine période estivale, on est dans les conditions optimales pour la dissémination virale", a-t-il poursuivi. "Face à ce signal, c'est une réaction qui est adaptée".
Contrairement au mois de février, on a un coup d'avance. On a une observation sur les moins de 30 ans en particulier.
Bernard Castanà franceinfo
"Les jeunes font rarement des formes graves, pour autant ils sont porteurs du virus et sont susceptibles de le transmettre à des personnes plus vulnérables", rappelle Bernard Castan.
"Le grand danger c'est la banalisation, de se dire, 'ça y est, c'est passé'", estime le secrétaire général de la SPILF. "L'histoire de la rave-party en Lozère, c'est effrayant. Hier, j'étais dans les rues d'une ville où le port du masque était obligatoire depuis samedi, c'est moins de 10% des gens qui portaient le masque", raconte Bernard Castan qui formule une mise en garde : "Aujourd'hui on est en train de faire le lit d'une réactivation à bas bruit de l'épidémie virale qui risque de faire réapparaître très brutalement un phénomène épidémique de deuxième vague à la rentrée, ce qu'il faut absolument éviter."
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