Le groupe d'extrême droite Génération identitaire dissous en Conseil des ministres, annonce Gérald Darmanin
Cette dissolution avait été évoquée pour la première fois le 26 janvier par le ministre de l'Intérieur, qui s'était dit "scandalisé" par une opération anti-migrants du groupuscule d'extrême droite dans les Pyrénées.
Clap de fin pour Génération identitaire. Le groupe d'extrême droite a été dissous en Conseil des ministres, mercredi 3 mars, a annoncé le ministre de l'Intérieur. Le groupuscule "incite à la discrimination, la haine et la violence", a précisé Gérald Darmanin dans un tweet. Créé en 2012, Génération identitaire, dont le siège historique est installé à Lyon, revendique 2 800 adhérents mais le nombre de ses militants et sympathisants est plutôt estimé par les spécialistes à 800 tout au plus.
"Cette association et certains de ses militants doivent être regardés comme tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion" et, "par sa forme et son organisation militaires", Génération identitaire "peut être regardée comme présentant le caractère d'une milice privée", justifie Gérald Darmanin dans le décret de dissolution.
L’association « Génération identitaire » a été dissoute ce matin en conseil des ministres, conformément aux instructions du Président de la République.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) March 3, 2021
Comme le détaille le décret que j’ai présenté, elle incite à la discrimination, la haine et la violence. A lire pic.twitter.com/tfcQVC8AjX
Sa dissolution avait été évoquée pour la première fois le 26 janvier par le ministre de l'Intérieur, qui s'était dit "scandalisé" par une opération anti-migrants du groupuscule d'extrême droite dans les Pyrénées. Le 13 février, Gérald Darmanin avait annoncé avoir engagé la procédure de dissolution du groupe, donnant 10 jours à l'organisation pour faire valoir ses arguments. Le Rassemblement national s'était insurgé contre la dissolution du mouvement radical, l'un de ses viviers de recrutement et une inspiration sur le "localisme", thème nouveau défendu par Marine Le Pen.
À regarder
-
Sauvetage spectaculaire : hélitreuillé depuis l'Arc de triomphe
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter