Coronavirus : "Quand on est en quarantaine, qu'on attend de faire un test, qu'on est isolé, il n'y a pas de jour de carence'', affirme Amélie de Montchalin
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La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, a rappelé mardi sur franceinfo mardi qu'en cas de quatorzaine, les agents publics ne subiraient aucune perte de rémunération.
Le jour de carence, qui entraîne une perte de rémunération pour les agents publics en cas d'arrêt de travail/maladie lié au coronavirus, ne sera pas suspendu comme le réclamaient les syndicats, a annoncé la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, dans plusieurs courriers. Par contre, en cas de quarantaine, "il n'y a pas de carence", a-t-elle expliqué sur franceinfo mardi 15 septembre.
Quand on est en quarantaine, qu'on attend de faire un test, qu'on est isolé, on n'a aucune conséquence financière. Il n'y a pas de jour de carence.
Amélie de Montchalinà franceinfo
''Quand on a une maladie on a le régime d'arrêt maladie, c'est le droit commun, poursuit la ministre. Notre objectif c'est que tous ceux qui ont un doute sur le fait qu'ils sont contagieux ou pas doivent pouvoir respecter cet isolement sans conséquence financière. Dans ce cas-là, le jour de carence ne s'applique pas, il s'applique quand on est malade."
Le maintien du jour de carence s'explique par le fait que "nous ne sommes plus comme dans la crise", a déclaré Amélie de Montchalin. "Le jour de carence existe dans le privé, le public, il a sa part d'efficacité face à l'absentéisme. Il a été suspendu pendant l'état d'urgence sanitaire, entre le 23 mars et le 10 juillet."
Depuis le déconfinement nous sommes revenus au droit commun et donc ce jour de carence est revenu.
Amélie de Montchalinà franceinfo
Une nouvelle suspension du jour de carence n'est pas inenvisageable. "Si nous revenions à un état qui nous amenait à reprendre des mesures de l'ordre de celles que nous avions pendant l'état d'urgence sanitaire évidemment" qu'on reprendrait cette mesure, a assuré la ministre.
"Je tiens à avoir un dialogue suivi" avec les organisations syndicales. "Je les rencontre aujourd'hui comme je les rencontre tous les 15 jours pour suivre le retour au travail, voir s'il y a des difficultés. Ce qui est important c'est que les agents publics puissent être bien protégés, remplir leur mission et que les usagers trouvent des services publics ouverts."
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