Impôts locaux : Sapin renvoie l'opposition à ses "engagements"
Plusieurs villes décident ces jours-ci d'une augmentation des impôts locaux, qu'elles justifient par la baisse des dotations de l'Etat. Le ministre des Finances les appellent à respecter leurs promesses de stabilité fiscale.
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Alors qu'elles avaient promis la stabilité fiscale lors des élections municipales, plusieurs villes annoncent une augmentation de leurs impôts locaux, en plein vote des budgets 2015. Le conseil municipal de Bordeaux a voté lundi soir une augmentation de 5% de la fiscalité locale, 5% également pour Marseille ou Lyon, et même une augmentation de 15% votée vendredi dernier par la ville de Toulouse à la demande du maire UMP de la ville Jean-Luc Moudenc.
Les mairies justifient ces augmentations d'impôts par la baisse des dotations de l'Etat. L'Etat a décidé de baisser de 11 milliards d'euros sur trois ans le montant des dotations qu'il verse aux collectivités locales dans le cadre des 50 milliards d'euros d'économies prévus au total sur la sphère publique. Selon Alain Juppé, maire de Bordeaux, pour sa ville, cela représente, par exemple, une baisse des recettes de 7,6 millions d'euros en 2015. Le député UMP Thierry Solère accuse l'Etat d'être "hypocrite ", "en fermant le robinet de l'argent " des collectivités.
"Quand on demande la baisse des impôts, on doit montrer l'exemple"
Sur cette question, mardi, le Premier ministre s'est déclaré sensible aux "difficultés " rencontrés par les maires, lors du salon des maires d'Ile-de-France, au parc Floral à Vincennes. "Je n'ignore rien des difficultés des maires ", a déclaré Manuel Valls.
Mais le ministre des Finances Michel Sapin a également renvoyé l'opposition à ses "engagements " de stabilité de la fiscalité locale. "Ce n'est pas le gouvernement qui augmente les impôts dans les collectivités territoriales ", a rappelé Michel Sapin, en marge d'une conférence de presse sur le lancement de la campagne d'impôt sur le revenu 2015. "Quand on est dans l'opposition et qu'on demande la baisse des dépenses publiques, quand on est dans l'opposition et qu'on demande la baisse des impôts, on doit montrer l'exemple aussi dans les collectivités territoriales que l'on dirige ", a insisté le ministre des Finances.
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