"Il ne veut pas nous perdre" : les députés de la majorité battus aux législatives reçus lundi soir à l'Élysée par Emmanuel Macron
Le chef de l'État reçoit lundi soir les députés de la majorité battus aux législatives de 2022. Ces anciens élus mesurent la dimension stratégique du rendez-vous.
En juin 2022, ils ont été battus dans leur circonscription lors des élections législatives. Le chef de l'Etat les reçoit dans la soirée du lundi 29 août à l'Elysée. Une invitation envoyée il y a moins de trois semaines par la présidence. Emmanuel Macron a plus que jamais besoin de toutes ses troupes. La majorité présidentielle a obtenu 38,57% des voix aux élections législatives et 245 sièges alors qu'il étaient plus de 300 députés de La République en marche à avoir été élus en 2017.
Ils ont d'abord été intrigués par cette invitation, à eux les battus. Ils ont quasiment cru à une erreur. Puis en discutant entre eux, ils ont compris le point commun entre les invités : leur défaite justement. Françoise Ballet-Blu, ex-députée de la Vienne, mesure parfaitement la dimension stratégique du rendez-vous. "On est conscients qu'il ne veut pas nous perdre et qu'il veut qu'on continue à travailler pour lui pour le mouvement", explique l'ancienne députée de La République en marche.
"Il nous faut un rôle clair dans le parti"
Travailler pour être les courroies de transmission d'un parti toujours en quête d'implantation. Les anciens députés peuvent faire d'excellent cadres explique Marie-Christine Verdier-Jouclas, élue dans le Tarn de 2017 à 2022 : "Etre une force, c'est bien, mais quand on n'est plus élu, c'est un peu plus compliqué. Il faut que l'on ait un rôle clair et défini au niveau du mouvement et donc maintenant du parti. Il faut rester sur le qui-vive pour se battre pour ce mandat et pour que nous puissions arriver à tout ce que nous devons faire." L'ancienne députée cite notamment la réforme des retraites et la question de la rémunération du travail.
"On verra après si effectivement les battus d'aujourd'hui sont les élus de demain : je n'en sais rien."
Marie-Christine Verdier-Jouclas, ex-députée LREMà franceinfo
En macronie, on parle moins qu'avant l'été d'un risque de dissolution. Ce que l'on sait, en revanche, c'est que dans un parti fondé par et pour Emmanuel Macron, les prochaines élections ne pourront plus se faire sur son seul nom.
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