Hollande/Gayet : le vrai propriétaire de l'appartement réagit
TEMOIGNAGE | Le propriétaire de l'appartement situé rue du Cirque, à Paris, et qui a servi à plusieurs rencontres entre François Hollande et l'actrice Julie Gayet, a souhaité se faire connaître ce lundi et a répondu à nos confrères de France Bleu Pays Basque. Retraité à Biarritz, il n'a rien à voir avec la filière criminelle corse, contrairement aux allégations de certains médias.
L'appartement situé au 20, rue du Cirque à Paris est subitement devenu, depuis vendredi dernier et la parution de photos volées dans le magazine people Closer , l'objet d'une attention particulière. C'est ici que François Hollande se serait rendu plusieurs fois ces derniers mois, entretenant une liaison avec l'actrice Julie Gayet. Mais c'est le nom du propriétaire qui a aussi beaucoup fait jaser.
Sur l'annuaire et sur la boîte aux lettres de l'immeuble, c'est en effet le nom de "Michel Ferracci" qui apparaît. Immédiatement, certains médias ont fait le lien avec le grand banditisme corse ; Michel Ferracci, acteur notamment dans la série Mafiosa, a été condamné en novembre dernier à 18 mois de prison avec sursis dans l'affaire des détournements du cercle de jeux parisien Wagram.
"Surpris de la façon dont on m'a traité "
Le vrai propriétaire, Jean-Pierre Discazeaux, a évidemment très mal vécu cette polémique. Cet ancien commerçant de 71 ans coule une retraite paisible à Biarritz ; il a souhaité réagir en accordant un entretien à nos confrères de France Bleu Pays Basque.
Le retraité assure qu'il n'exclut pas la voie judiciaire si jamais la polémique se poursuit.
De son côté, Michel Ferracci assure n'avoir "jamais vécu dans cet appartement ", où vivent ses enfants et son ex-femme, l'actrice Emmanuelle Hauck, d'où le nom présent sur la boîte aux lettres. L'acteur précise également que ses enfants l'ont rejoint chez lui depuis le déclenchement de l'affaire, tandis que son ex-femme, "abattue ", se repose ailleurs.
Le président bien escorté
Quant à François Hollande, qui se serait rendu à plusieurs reprises dans cet appartement, était-il en sécurité ? Oui, affirment des sources policières qui indiquent que cinq à six hommes du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) étaient présents autour du chef de l'Etat. Sans compter qu'une enquête d'environnement aurait été menée autour de l'appartement.
Cela permet à Manuel Valls d'affirmer, dans le journal Le Monde , que "la sécurité du président n'a jamais été menacée ". Le ministre de l'Intérieur jure en revanche n'avoir jamais été mis dans la confidence de ces déplacements privés du président de la République.
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