Cet article date de plus de dix ans.

Hollande : à l’écoute du terrain depuis l’Elysée

Le chef de l’Etat a reçu à dîner mercredi une dizaine de députés socialistes accompagnés d’autant d’acteurs locaux. Ce sont eux et leur expérience qui ont fait le menu de la conversation.

Julien Langlet

Radio France

Publié le 18/12/2014 07:43 Mis à jour le 18/12/2014 08:02

Temps de lecture : 1min

Mercredi soir, le président de la République a reçu à dîner à l'Elysée des parlementaires socialistes. Chaque élu avait invité un représentant de la société civile. Et ce sont eux qui ont alimenté les débats sur l’emploi, l’éducation ou encore le droit des femmes et la culture.

La parole du terrain

Pendant ce dîner de près de deux heures et demie, les parlementaires ont laissé leur temps de parole à leurs invités. A table, donc, les mots du terrain et du territoire. La députée d'Ile-et-Vilaine, Marie-Anne Chapdelaine, était accompagnée de Yann Jolivet, président du comité des banques de Bretagne, qui a parlé d’emploi.

"On a notamment parlé du CICE. J’ai trouvé François Hollande soucieux de faire avancer les choses, mais également conscient que c’était difficile."

La difficulté de la situation économique a aussi été évoquée par le directeur d'une école rurale d'Enquin-les-Mines dans le Pas-de-Calais. Il fait partie des électeurs déçus à mi-mandat.

"On est quand même pas mal à avoir été un peu déçus par le début de quinquennat. Mais il faut peut-être regarder ce qui a été fait et pas toujours ce qui n’a pas encore été fait. C’est un des messages qui a été transmis. A nous de voir si on le prend ou pas."

Emploi, jeunesse, éducation au menu d'un dîner informel à l'Elysée : un reportage de Julien Langlet

C’est en fin de soirée que François Hollande a parlé politique avec les députés, parmi lesquels Razzy Hammadi, élu en Seine-Saint-Denis. Il se voit "en conquête, après ce beau moment ".

"Tout ce qu’il faut aller arracher avec les dents au parlement, sur le terrain, c’est la perspective qui nous est donnée."

Au menu de ce dîner, une salade de gambas au saumon fumé, du grenadin de veau et une bûche en dessert. Un moment sans embûche pour le chef de l'Etat, puisqu’aucun des députés frondeurs ne faisait partie des convives.