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Vidéo Grâce aux autocars, "les pauvres voyageront plus facilement", déclare Macron

Le ministre de l'Economie répondait aux critiques de la CGT, selon laquelle la libération du transport en bus va créer plus d'inégalités sociales.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 16/10/2014 06:45 Mis à jour le 16/10/2014 08:52

Temps de lecture : 1min

Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron présente son projet de loi "pour l'activité et l'égalité des chances économiques", mercredi 15 octobre à Paris. (ERIC PIERMONT / AFP)

Après les "illettrées", voici donc les "pauvres". Emmanuel Macron est au cœur d'une nouvelle polémique sémantique après des propos tenus en présentation d'une mesure de libéralisation du transport par autocar, mercredi 15 octobre.

"Quand on me dit que les 'pauvres voyageront en autocar', j'ai tendance à penser que c'est une caricature", a déclaré le ministre de l'Economie. Et d'ajouter : "Mais les pauvres qui ne peuvent pas voyager voyageront plus facilement (...) parce que l'autocar c'est 8 à 10 fois moins cher."

Emmanuel Macron répondait en fait au secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, qui avait critiqué, la veille, le projet du ministre sur France 2 : "On va avoir trois sortes de Français : ceux qui auront les moyens pour aller à Marseille et prendront l'avion, ceux qui auront un peu moins d'argent et prendront le train et les pauvres qui prendront le bus."

Emoi de personnalités de droite sur les réseaux sociaux

Plusieurs personnalités politiques ont alors réagi aux propres de Macron sur les réseaux sociaux. A commencer par le sénateur UMP des Hauts-de-Seine Roger Karoutchi, qui fustige un nouveau faux pas du ministre.

Après salariés de Gad sont "illettrés", Macron insiste "avec les autocars les pauvres pourront voyager plus facilement".Merci la gauche..
— Roger KAROUTCHI (@RKaroutchi) 15 Octobre 2014

Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, a également commenté l'intervention.

Macron me fait de plus en plus penser à Marie Antoinette! Quelle arrogance et quel mépris pour les Francais qui subissent la crise.
— Dupont-Aignan (@dupontaignan) 15 Octobre 2014