: Reportage "Il n'y a rien d'inéluctable" : les députés macronistes espèrent encore déjouer la censure du gouvernement
Les élus de la majorité présidentielle continuent de croire qu'un retournement de situation est possible, à quelques heures de l'examen des deux motions de censure contre le gouvernement à l'Assemblée nationale.
Les heures de Michel Barnier se comptent sur les doigts de la main. Sauf énorme surprise, le Premier ministre et son gouvernement vont être renversés, mercredi 4 décembre, par le vote d'une motion de censure à l'Assemblée nationale. Une première depuis 1962 : un cas de figure inédit, qui va encore enfoncer la France dans la crise politique.
Le Rassemblement national répète que ses élus voteront avec la gauche, ce qui scelle le destin du Premier ministre. Malgré tout, les députés macronistes espèrent encore un retournement de situation.
La mine grave, les élus macronistes défilent salles des 4 colonnes à l'Assemblée pour essayer d'éviter l'inévitable. Rien n'est joué, tente de se convaincre Mathieu Lefèvre : "Aujourd'hui, il n'y a rien d'inéluctable et il ne faut surtout pas banaliser ce qui est en train de se passer ou ce qui risque de se passer."
"Affligée de l'esprit délétère"
Sa collègue, Constance Le Grip, refuse aussi de baisser les bras : "Je suis combative mais, en même temps, je ne vous le cache pas, absolument affligée, désolée, de l'esprit délétère dans lequel semblent s'enfoncer beaucoup de mes collègues députés." Appel à la responsabilité des socialistes : "Vous pouvez encore éviter la censure", lance le macroniste Pierre Cazeneuve, avant de préciser : "Le parti socialiste a donné deux présidents à la France, d'innombrables Premiers ministres. Ils ont cette culture-là de gouvernement. Il serait temps de sortir de leur alliance absurde avec la France insoumise."
Un dernier baroud d'honneur, car si le gouvernement tombe et avec lui les textes budgétaires, alors la situation sera gravissime met en garde Pierre Cazeneuve : "Ne pas avoir de budget, c'est condamner les Français à de grands périls." Mais les oppositions restent hermétiques à ces appels du bloc central estimant que le seul responsable de la crise, c'est Michel Barnier, qui n'a pas su leur tendre la main.
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