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Après une série de couacs, Michel Barnier préside un séminaire gouvernemental pour préparer sa déclaration de politique générale

Michel Barnier devra prononcer mardi sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée. Le Premier ministre organise un séminaire gouvernemental vendredi pour définir les priorités et rappeler les "méthodes de travail" après des polémiques ces derniers jours.

Pierrick Bonno

Radio France

Publié le 27/09/2024 07:19

Temps de lecture : 2min

Michel Barnier, le 5 septembre 2024. (STEPHANE DE SAKUTIN / POOL / AFP)

Michel Barnier prépare sa déclaration de politique générale, prévue devant les députés mardi 1er octobre à 15h. Un moment clé pour le Premier ministre, qui doit dévoiler ses priorités et les grandes lignes de la feuille de route de son gouvernement. Pour préparer ce discours, Michel Barnier reçoit tous ses ministres à Matignon vendredi 27 septembre, dans l'après-midi. Cette réunion de travail doit permettre à Michel Barnier de resserrer les rangs de son gouvernement.

Couacs et frictions

Côté face : la forme. Une partie du séminaire sera en effet consacrée aux "méthodes de travail", selon l'entourage du Premier ministre, et Michel Barnier rappellera son mantra : "L'action d'abord, la communication ensuite". Après plusieurs couacs cette semaine, il a déjà reçu certains de ses ministres par petits groupes, notamment Bruno Retailleau à l'Intérieur et Didier Migaud à la Justice, qui se sont opposés par médias interposés.

Mercredi 25 septembre, c’est le maire LR de Cannes David Lisnard qui a eu droit à un coup de fil d’excuses de Michel Barnier. Il voulait corriger les propos de sa ministre de la Transition Écologique, Agnès Pannier-Runacher, qui avait semblé minimiser l’impact des inondations lundi à Cannes en pointant l’imperméabilisation des sols, qui empêche l’écoulement des pluies. "Cinquante millimètres d’eau, ce ne sont pas non plus les chutes du Niagara", disait-elle. La veille, Michel Barnier avait fait acte de contrition auprès de Marine Le Pen pour démentir son ministre de l’Économie Antoine Armand, qui avait exclu le RN de "l’arc républicain".