Violences après le sacre du PSG : François Bayrou plaide pour des "peines minimales" face à "l'exaspération" des Français

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, avait déjà dit souhaiter la suppression du sursis pour "toute agression envers un représentant de l'Etat".

Article rédigé par franceinfo
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Le Premier ministre François Bayrou, le 3 juin 2025, à l'Assemblée nationale. (THOMAS SAMSON / AFP)
Le Premier ministre François Bayrou, le 3 juin 2025, à l'Assemblée nationale. (THOMAS SAMSON / AFP)

Le gouvernement hausse le ton face aux violences. François Bayrou s'est dit favorable à l'instauration de "peine minimales" lors de la séance de question au gouvernement, mardi 3 juin. Le Premier ministre était interrogé par le député et président du groupe Horizons Paul Christophe sur les violences qui ont eu lieu en France après la victoire du PSG, qui a décrit un climat de violences, avec des citoyens "terrorisés" par les incidents et les décès, consécutives à la victoire du club parisien.

Le député a demandé au Premier ministre s'il souhaitait l'instauration de peines minimales pour dissuader les auteurs de violences. "Mon sentiment, c'est peut-être que là où, dans la loi, sont inscrites des peines maximales, on puisse inscrire des peines minimales", a répondu le Premier ministre. François Bayrou s'est également dit favorable à une révision de l'aggravation des peines dans le cas de violences en réunion.

"Il faut être plus clair"

Le chef du gouvernement trouve les conditions pour retenir la violence en réunion et préméditée "trop complexes", car elle nécessite une "accumulation de circonstances particulières". "Il faut être plus clair", a insisté le Premier ministre. "Il faut simplifier et améliorer les circonstances aggravantes", plaide-t-il.

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, avait déjà dit souhaiter la suppression du sursis pour "toute agression envers un représentant de l'Etat" dans un message écrit sur la plateforme X, mardi 3 juin, dans la matinée. Il appellait aussi à un durcissement des peines. "Il faut faire évoluer radicalement la loi : supprimer les aménagements de peine obligatoires, supprimer le sursis et mettre en place par la loi une condamnation minimum systématique une fois la culpabilité reconnue."

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