Nouveau gouvernement : les députés LR souhaitent un nouveau rendez-vous à Matignon

Le LR ne veut ni "chaos", ni "compromissions", répète l'entourage de Laurent Wauquiez qui n'estime pour l'heure pas clair les "objectifs politiques" de François Bayrou.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Laurent Wauquiez, président du groupe parlementaire Droite républicaine, le 16 décembre 2024 à l'Assemblée nationale. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)
Laurent Wauquiez, président du groupe parlementaire Droite républicaine, le 16 décembre 2024 à l'Assemblée nationale. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Les députés de la Droite Républicaine (parti Les Républicains) ont estimé qu'il fallait un nouveau rendez-vous avec le Premier ministre pour mieux comprendre ses objectifs politiques, a appris mardi 17 décembre franceinfo auprès de l'entourage de Laurent Wauquiez, président du groupe parlementaire qui a organisé une réunion à l'Assemblée nationale.

La participation au nouveau gouvernement des députés LR n'est pas acquise, il y a trop de flou pour décider, juge l'entourage de Laurent Wauquiez. Les députés de droite estiment qu'il faut se rendre de nouveau à Matignon avec une unique question à poser à François Bayrou qui leur demande de rejoindre le gouvernement : "Pour faire quoi ?" 

La présence de LR au gouvernement  pas "garantie"

À ce stade, il n'y a donc "aucune garantie que la Droite Républicaine soutienne le nouveau gouvernement", a appris franceinfo auprès d'un participant à la réunion des députés LR. L'entourage de Laurent Wauquiez rappelle que le parti LR se situe toujours sur une ligne de crête : "D'un côté, une crainte du chaos chez les Français qui nous invite à la responsabilité ; de l’autre côté, le risque de la compromission et de ne pas être ferme sur nos convictions."

Concernant la polémique naissante sur la participation de François Bayrou au conseil municipal de Pau lundi soir, où le nouveau Premier ministre et maire de Pau a tenu à défendre le cumul des mandats, les députés LR ont jugé ces déclarations issues de la "quatrième dimension". Ça souligne une forme de "déconnexion", a appris franceinfo auprès d'un participant à la réunion.

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