Débat sur l'identité nationale : "Il n'y aura pas de conflit sur ces sujets à l'intérieur du gouvernement", assure François Bayrou
Le Premier ministre affirme samedi dans "Le Parisien" qu'il entend "garantir la justesse et l’équilibre" des futures discussions sur le sujet.
L'idée du Premier ministre d'organiser un large débat sur l'immigration divise au sein même de la majorité. La ministre de l'Education, Elisabeth Borne, s'oppose ainsi à toute modification de la Constitution sur le sujet, contrairement au garde de Sceaux. Pourtant, François Bayrou l'assure, dans Le Parisien, samedi 8 février : "Il n'y aura pas de conflit à l'intérieur du gouvernement" sur les sujets d'identité nationale.
"Ce sont des débats essentiels, dont je suis le garant de la bonne tenue. (...) Ma mission, c'est d'en garantir la justesse et l'équilibre", ajoute le locataire de Matignon. "La question pour moi est beaucoup plus large [que le droit du sol] : qu'est-ce que c'est d'être français ? A quels droits et, surtout, à quels devoirs cela ouvre-t-il ?", s'est-il interrogé, qualifiant ces questions de "débats essentiels", dont il estime être "le garant de la bonne tenue".
"C'est une remise en cause de tout ce que nous sommes"
A propos de la question migratoire, le chef du gouvernement estime qu'elle "mérite d'être traitée" non dans "l'affrontement systématique", mais dans "la compréhension mutuelle" et ajoute ne pas vouloir faire de ces sujets "des sujets d'exaspération". "Pourquoi pensez-vous que tout l'Occident est frappé par ces questions ? C'est une remise en cause de tout ce que nous sommes, nous Occidentaux. Il faut les traiter, les comprendre, en parler", martèle encore François Bayrou.
Vendredi, sur RMC, le Premier ministre avait déjà jugé "trop étroit" un débat qui porterait uniquement sur le droit du sol comme suggéré par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, et appelé à "un débat public approfondi et beaucoup plus large" incluant d'autres sujets autour des notions d'identité et de citoyenneté. Samedi, il a par ailleurs considéré que le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait "raison de dire qu'il y a un problème", après l'annulation par les juges administratifs de la procédure d'expulsion qui visait l'influenceur algérien Doualemn.
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