Cet article date de plus de sept ans.

Vol Tokyo-Paris à 350 000 euros affrété par Matignon : "C'est incompréhensible", selon Stéphane Le Foll

Edouard Philippe était l'invité de franceinfo, mercredi. Il est revenu sur le vol Tokyo-Paris, affrété par Edouard Philippe pour soixante personnes début décembre, dont le coût fait polémique.

franceinfo

Radio France

Publié le 20/12/2017 14:40

Temps de lecture : 1min

Stéphane Le Foll, député Nouvelle gauche de la Sarthe, invité de franceinfo le 29 novembre.  (RADIO FRANCE) — Stéphane Le Foll, député Nouvelle gauche de la Sarthe, invité de franceinfo le 29 novembre. (RADIO FRANCE)

Stéphane Le Foll a réagi, mercredi 20 décembre sur franceinfo, après le vol Tokyo-Paris à 350 000 euros affrété par Edouard Philippe pour soixante personnes à l'issue de son voyage en Nouvelle-Calédonie au début du mois de décembre. "C'est incompréhensible. J'entends le Premier ministre qui dit, 'j'assume'. Il assume une grosse bêtise", a estimé sur franceinfo Stéphane Le Foll, député PS.

Edouard Philippe a expliqué avoir pris cet avion pour être plus rapidement à Paris. "Un avion militaire, avec des pilotes militaires, il repart quand vous lui demandez de repartir", a-t-il insisté.

Quand on part à Nouméa, on a un calendrier, ça se prépare. On sait quand on doit revenir et on sait que le président de la République peut partir et qu'il doit y avoir la continuité de l'Etat

Stéphane Le Foll
à franceinfo

"C'est un petit sujet d'organisation. Alors pour les professionnels de l'organisation, soi-disant du nouveau monde, eh bien, bravo le nouveau monde. Quel exemple !", s'est-il exclamé.

Stéphane Le Foll connaît bien l'avion de la République. "Il y a de quoi se reposer dedans, raconte-t-il. Je l'ai pris. J'ai été dans l'avion de la République, je le sais." Selon lui, "il n'y a rien qui explique" qu'Edouard Philippe aille à Nouméa avec un avion de la République, s'aperçoive qu'il doit rentrer plus tôt et prenne un avion à 350 000 euros "pour être à l'heure à un conseil de défense. C'est incompréhensible. J'entends le Premier ministre qui dit : 'J'assume'. Il assume une grosse bêtise", estime Stéphane Le Foll.