Gérald Darmanin condamne la mise en ligne d'un "site antisémite" qui liste des personnalités selon leur supposée appartenance à la communauté juive
Ce site recense, sur une carte, des personnalités politiques ou du monde de la culture selon leur judéité présumée, sans jamais y faire explicitement référence.
Le site internet avait déjà suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, Gérald Darmanin s'en est à son tour saisi, mardi 10 août. En cause, la publication d'une page représentant une cartographie de personnalités en fonction de leur appartenance réelle ou supposée à la communauté juive sur le site "Je suis partout", en référence à un titre de presse antisémite publié sous l'Occupation. Le ministre de l'Intérieur a réagi et annoncé sur Twitter demander à la justice de s'emparer de ces faits.
"Ce site antisémite est profondément scandaleux et nauséabond. Je signale ces faits, susceptibles de recevoir une qualification pénale, au procureur pour que des poursuites soient engagées contre ses auteurs et le faire fermer au plus vite", a-t-il assuré dans son tweet. Dans un deuxième message, le ministre ajoute que "les hébergeurs et les responsables des réseaux sociaux doivent prendre leurs responsabilités".
Le nom d'un hebdo antisémite et pro-nazi durant la seconde guerre mondiale
Le site internet mis en cause, jesuispartout, ainsi qu'une chaîne Telegram associée, dresse une liste de personnalités, supposées juives, sans jamais explicitement faire référence à cette communauté religieuse. Issues du monde de la culture, de la politique ou de l'économie, elles sont classées sur le site en fonction du cercle de pouvoir auxquelles elles appartiennent. Des renvois vers les comptes sur les réseaux sociaux du site sont également nombreux, sur la plateforme ultraconservatrice et conspirationniste Gab, ou le "Google russe" Yandex.
Le nom de ce site est une référence à l'hebdomadaire Je suis partout, principal titre de presse collaborationniste, antisémite et pro-nazi en France sous l'occupation nazie entre 1940 et 1944. Son rédacteur en chef de l'époque, Robert Brasillach, avait notamment été condamné à mort à la Libération, en 1945, pour "intelligence avec l'ennemi".
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