"LFI est tout sauf un barrage contre l'antisémitisme", estime François Hollande

Sur France Inter, l'ancien chef de l'État et actuel député PS de Corrèze a apporté son soutien à Jérôme Guedj qui a accusé Jean-Luc Mélenchon d'être devenu "un salopard antisémite" lors d'un discours au congrès du Parti socialiste.

franceinfo

Radio France

Publié le 17/06/2025 09:11 Mis à jour le 17/06/2025 09:42

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L'ancien président et actuel député PS de Corrèze, François Hollande, le 17 juin 2025 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

François Hollande a affiché mardi 17 juin sur France Inter son soutien à Jérôme Guedj, qui a traité Jean-Luc Mélenchon de "salopard antisémite" avant de dire regretter le terme "salopard". "Jérôme Guedj, cela fait des mois qu'il est insulté, qu'il est agressé par les amis de Jean-Luc Mélenchon, qu'il est accusé de tout, a expliqué l'ancien président, et à un moment, on voudrait que ce député, qui a eu une relation personnelle avec Jean-Luc Mélenchon, ne réagisse pas à chaque fois qu'il se fait accuser, montrer du doigt. Donc je soutiens, non pas les mots, mais Jérôme Guedj."

"Il y a une contradiction tellement forte"

L'ancien chef de l'Etat et actuel député PS de Corrèze a par ailleurs estimé qu'il ne "pouvait pas y avoir d'accord" électoral avec La France insoumise. "Parce que sur beaucoup de sujets internationaux, beaucoup de sujets liés à la vie politique et la manière de la mener, beaucoup de sujets sur des questions économiques et sociales, il y a une contradiction tellement forte entre les positions de LFI et les positions de la gauche qui n'est pas LFI, qu'il n'est pas possible d'avoir un accord électoral aujourd'hui", a détaillé l'ancien président et actuel député PS de Corrèze.

"Sur beaucoup de sujets internationaux, beaucoup de sujets liés à la vie politique et la manière de la mener, beaucoup de sujets sur des questions économiques et sociales, il y a une contradiction tellement forte entre les positions de LFI et les positions de la gauche qui n'est pas LFI, qu'il n'est pas possible d'avoir un accord électoral aujourd'hui", juge l'ancien président et actuel député PS de Corrèze.

"C'est la raison pour laquelle je plaide pour qu'il n'y ait pas de dissolution et pour qu'il y ait une élection présidentielle en 2027, parce que je rappelle que pour une élection présidentielle, il n'y a pas besoin d'avoir un accord électoral", a poursuivi François Hollande.