Une visite de François Fillon au salon high tech de Las Vegas très connectée à la présidentielle
François Fillon, attendu jeudi au grand salon électronique de Las Vegas, veut montrer que son intérêt pour le monde et l'économie connectés ne date pas de sa candidature à la présidentielle.
/2023/07/12/64aeb90c1be92_yanbnick-falt.png)
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2017/01/05/phpuxzlYW_1.jpg)
François Fillon vient découvrir, à partir du jeudi 5 janvier, au grand salon d'électronique CES de Las Vegas, aux Etats-Unis, les dernières innovations high-tech dont il est fan. Le déplacement du candidat à la présidentielle est surtout très politique, avec un double objectif.
Comme un sms pour Emmanuel Macron
Pour François Fillon, à Las Vegas, il s'agit d'abord de montrer qu'Emmanuel Macron, candidat à l'Elysée hors primaire de la gauche, n'a pas le monopole des nouvelles technologies, lui qui venait au salon en tant que ministre de l'Economie. L'ancien Premier ministre aime raconter une anecdote pour montrer son attirance pour le monde connecté. L'un des ses fils, dit-il, avait expliqué à son instituteur que son père était réparateur d'ordinateurs alors qu'il était à Matignon. Plus sérieusement, un membre de son équipe de campagne rappelle qu'il a créé le secrétariat d'Etat à l'Economie numérique, poste occupé notamment par Nathalie Kosciusko-Morizet qui l'accompagne, et que le secteur est fortement créateur d'emplois. C'est une priorité pour un réformateur qui veut relancer l'économie.
La scène internationale avant le théâtre national
Le deuxième objectif de François Fillon consiste à soigner sa stature internationale. La période, pour cette intention, est propice puisque très vite, la campagne pour la présidentielle sera franco-française. Le candidat, vainqueur de la primaire de la droite, était au Niger et au Mali en décembre dernier. Le voici à présent aux Etats-Unis, avant une visite à Berlin le 23 janvier. En Allemagne, il est prévu un déjeuner avec Angela Merkel, à la Chancellerie, précisent ses proches, pour montrer, par une référence, que le lieu n'est pas un détail. Nicolas Sarkozy et Alain Juppé n'avaient pas bénéficié de cette faveur. Tous les deux avaient été reçus l'été dernier, au siège de la CDU, le parti conservateur de la chancelière.
À regarder
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter