Présidentielle : Sens commun refuse de choisir pour le second tour entre Macron et Le Pen
Contrairement à François Fillon, le mouvement lié à la Manif pour tous ne donne pas de consigne de vote pour le second tour de l'élection.
Sens commun, mouvement issu de la Manif pour tous qui avait apporté son soutien au candidat de la droite François Fillon, ne donnera pas de consigne de vote pour le second tour de l'élection présidentielle. "Comment choisir entre le chaos porté par Marine Le Pen et le pourrissement politique d'Emmanuel Macron ?" estime son président, Christophe Billan, dans un entretien à l'hebdomadaire Famille chrétienne, publié dimanche 23 avril.
>> Présidentielle : suivez notre soirée spéciale en direct
Contrairement à François Fillon, qui a annoncé qu'il voterait pour le candidat d'En marche !, au motif qu'il n'y a "pas d'autre choix face à l'extrême droite", Sens commun refuse de voter en faveur de celui qui est arrivé en tête du premier tour. Christophe Billan estime avoir le choix entre "l'abstention, le chaos ou la décomposition".
Nous mesurons pleinement le danger que comportent ces deux dernières options. Nous laisserons à chacun sa liberté de conscience.
Christophe Billanà "Famille chrétienne"
Il exhorte la droite à ne "pas participer à une pseudo majorité présidentielle"
Sens commun avait apporté son soutien au député de Paris dès la primaire de la droite et du centre. Le mouvement conservateur, opposé à la loi Taubira sur le mariage des couples de même sexe, avait également contribué à l'organisation du rassemblement du 5 mars, place du Trocadéro, à Paris.
Pour les législatives, le mouvement, qui revendique actuellement quelque 10 000 adhérents, exhorte la droite à ne "pas participer à une pseudo majorité présidentielle, qui serait un piège". "Nous avons sept candidats Sens commun. Il faut un maximum d'élus pour former une opposition qui pourrait devenir majoritaire", estime Christophe Billan.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter