Après l'épisode de la loi immigration, Emmanuel Macron a "une page nouvelle à écrire", avec une nouvelle équipe, selon François Bayrou
Pour le président du MoDem, il faut une nouvelle équipe gouvernementale plus restreinte. Sur France Inter, jeudi, François Bayrou évoque 15 membres.
Après l'épisode de la loi immigration, Emmanuel Macron a "une page nouvelle à écrire", estime le maire de Pau et président du Mouvement démocrate (MoDem), François Bayrou, jeudi 28 décembre sur France Inter. "Il appartient au président de la République de dire quels sont les chapitres nouveaux qu'on va ouvrir", ajoute celui qui est aussi Haut-Commissaire au Plan.
En effet, "on [la majorité présidentielle] a achevé la séquence promise au moment de l'élection présidentielle, pas toujours bien comprise, peut-être pas toujours bien expliquée, qui consistait à dire 'nous allons faire deux choses essentielles : la réforme des retraites et une loi sur l'immigration', qu'une grande partie de l'opinion demandait et d'ailleurs soutient".
"La question du président de la République, c'est celle de l'adéquation, de la correspondance entre le projet et les personnes", juge le ténor de la majorité présidentielle. "Est-ce qu'on garde une équipe très nombreuse, comme aujourd'hui, ou, comme je le souhaiterais, on réduit un peu, de manière à faire plus de solidarité, plus d'esprit commando ?", résume-t-il.
La suite avec ou sans Élisabeth Borne ?
Une équipe gouvernementale restreinte, avec 15 membres, lui conviendrait. "Je pense qu'on peut faire un gouvernement autour de ces chiffres-là", approuve-t-il. Toutefois, "l'expérience montre qu'on annonce toujours des gouvernements resserrés et qu'on se trouve avec des gouvernements beaucoup plus nombreux".
Élisabeth Borne peut-elle rester à Matignon, et mener cette nouvelle équipe ? François Bayrou botte en touche. "Je n'ai pas l'outrecuidance de faire des injonctions au président de la République", dit-il. "Je pense qu'Élisabeth Borne est quelqu'un de courageux, qui l'a montré", commente-t-il seulement. Par ailleurs, il ne pense pas que l'épisode de la loi immigration, adoptée dans la douleur, a laissé des traces dans le camp macroniste. "Je ne le crois pas, ni dans la majorité, ni chez nous [au MoDem]", assure-t-il.
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter