En meeting à Metz, Jean-Luc Mélenchon cible Marine Le Pen
En meeting à Metz, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé "trois candidats qui font le concours du sang et des larmes", visant Nicolas Sarkozy, François Hollande et François Bayrou, avocats selon lui de la rigueur et l'austérité.
En meeting à Metz, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé "trois candidats qui font le concours du sang et des larmes", visant Nicolas Sarkozy, François Hollande et François Bayrou, avocats selon lui de la rigueur et l'austérité.
Devant environ 2.500 personnes, dans un département marqué par la fermeture des hauts-fourneaux d'Arcelor-Mittal, où Marine Le Pen a lancé sa campagne en décembre, Jean-Luc Mélenchon lancé une sorte de manifeste contre le Front national à usage des classes populaires. "Ne vous abandonnez pas au parti de la haine (...) Ne vous laissez pas diviser d'après votre religion, votre couleur de peau, ou la région de vos ancêtre", a-t-il dit appekant à une "opération de nettoyage" contre le Front national".
Sur le fond, il a comparé son programme et celui qu'il attribue à Marine Le Pen, qualifiée de "semi-démente" : "elle est farouchement opposée à l'encadrement des loyers. (...) Elle dit qu'il faut dégager de nouvelles recettes de TVA". "Nous n'accepterons jamais la République contractuelle et corporatiste. Jamais", a-t-il dit en visant le candidat PS François Hollande.
Droit de préemption
A son arrivée en provenance de Strasbourg, l'eurodéputé avait aussi invité l'aile gauche du PS à voter pour lui après avoir critiqué les conditions d'embauche dans l'éducation nationale, qui a donné lieu à une série de couacs au PS.
Il a aussi qualifié de "comédie insupportable" les résultats du sommet social, fustigeant un président qui "brasse du vent". L'ex-ministre de l'Enseignement professionnel a ironisé sur l'annnonce de la création de 1.000 emplois à Pôle Emploi "en CDD" : "Il en a supprimé 1.800 l'année d'avant".
Lors de son meeting, M. Mélenchon a suggéré un "droit de préemption" en faveur des salariés qui veulent créer une "coopérative ouvrière" à la vente ou la fermeture de leur entreprise: "700.000 patrons de PME vont partir à la retraite dans les dix ans qui viennent, soit autant d'entreprises qui peuvent être rachetées par des fonds de pension".
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