: Vidéo Suppression des niches fiscales : les entreprises ne veulent pas "être la variable d'ajustement des mesures généreuses annoncées"
Le numéro 2 du Medef rappelle sur franceinfo vendredi que son organisation patronale ne sera pas une "variable d'ajustement".
Les entreprises ne veulent pas "être la variable d'ajustement des mesures généreuses ou nécessaires annoncées hier" a réagi vendredi 26 avril sur franceinfo le président délégué du Medef, Patrick Martin.
"Les entreprises créent des emplois, investissent, à bon droit, le président de la République l'a souligné. Mais on ne voudrait pas être la variable d'ajustement des mesures généreuse ou nécessaires, qui ont été annoncées hier", a affirmé le numéro 2 de l'organisation patronale. Il réagissait à la décision annoncée jeudi par Emmanuel Macron de financer la baisse de l'impôt sur le revenu notamment par la suppression de certaines niches fiscales pour les entreprises : "On attend de voir. Les entreprises françaises sont celles qui supportent le plus d'impôts et de charges au monde."
Autant nous sommes totalement partisans d'un relèvement du pouvoir d'achat des particuliers, autant on ne voudrait pas que ce soit les entreprises qui en supportent le poids ou la contrepartie.
Patrick Martinà franceinfo
"La niche fiscale de Copé [du nom de l'ancien ministre du Budget Jean-François Copé, votée en 2004] a déjà été remise en cause dans la loi de finances 2019, elle taxe des profits entre les entreprises et elles-mêmes. Si vous vendez quelque chose qui vous appartient, doit-on vous imposer ?"
"C'est l'angle mort du propos du président de la République, qui a été peu disert, en tout cas assez peu précis sur l'optimisation de la sphère publique, sur la baisse de la dépense publique, sur l'amélioration de l'efficacité du système public, et c'est là-dessus que l'on attend des précisions dans les jours et les semaines qui viennent", annonce-t-il.
"Ce sont bien les entreprises qui paieront"
"Les entreprises font beaucoup d'efforts, a ajouté Patrick Martin. La prime prévue et souhaitée par le président de la République mais décidée par les patrons, a été largement distribuée, par environ 40% des entreprises. On a joué le jeu. Emmanuel Macron annonce qu'elle sera reconduite en 2019, on trouve ça très bien. Mais ce sont bien les entreprises qui paieront." "On préférerait que ça se pérennise sous forme d'intéressements, poursuit Emmanuel Macron. Cela permet de mieux associer les salariés à la compréhension et à la bonne marche de l'entreprise. Il est normal que la bonne performance soit partagée par les actionnaires, l'entreprise elle-même, les salariés. Ça faisait partie des 43 mesures proposées pour le quinquennat par le Medef."
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