Emmanuel Macron donne "jusqu'à la fin de cette année" aux partenaires sociaux pour "bâtir" le futur "pacte de la vie au travail"
Le président de la République a reçu mardi à l'Elysée les leaders des organisations patronales, le Medef, la Confédération des PME (CPME) et l'Union des entreprises de proximité (U2P), qui représente les artisans et professions libérales.
Un cap fixé en présence des patrons, mais sans les autres syndicats. Au lendemain de son allocution, Emmanuel Macron a reçu à l'Elysée les leaders des organisations patronales, le Medef, la Confédération des PME (CPME) et l'Union des entreprises de proximité (U2P), qui représente les artisans et professions libérales, mardi 18 avril. En ouverture de cette rencontre à laquelle l'intersyndicale a refusé de participer, il a dit vouloir donner aux partenaires sociaux "jusqu'à la fin de cette année" pour "bâtir" le futur "pacte de la vie au travail".
"L'objectif qu'on doit se donner, c'est que l'agenda complet des négociations soit défini dans les prochaines semaines, les prochains mois de manière solide (...) et qu'on vous laisse le temps de la négociation, je dirais jusqu'à la fin de cette année pour pouvoir bâtir ce pacte", a précisé le chef de l'Etat.
L'exécutif veut "accélérer" dans tous les domaines
Depuis la promulgation de la loi sur la réforme des retraites, Emmanuel Macron répète qu'il veut engager, sans attendre, des réformes tous azimuts. Et dans sa prise de parole de lundi soir, le président de la République s'est donné "100 jours d'apaisement et d'action" pour sortir de la crise. Soit une date butoir fixée au 14 juillet. De quoi laisser songeurs les patrons, qui ont depuis obtenu une échéance à plus long terme.
"Le dialogue social ça prend du temps", a réagi le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, laissant présager que le patronat ne se laisserait pas imposer de calendrier. "Les négociations, ce n'est pas juste des slides de PowerPoint", a-t-il assuré au sortir de la réunion organisée mardi midi.
Pour l'intersyndicale, cette période va permettre de "continuer à se mobiliser pour de nouveau faire la démonstration que cette réforme ne passe pas", a prévenu Benoît Teste, secrétaire général de la FSU. Unis depuis trois mois contre la réforme des retraites, les syndicats prévoient d'organiser "une journée de mobilisation exceptionnelle" pour le 1er-Mai.
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