Pas de son, pas d'image : le couac de la visite d'Emmanuel Macron à l'hôpital de Garches
Annoncée mardi en fin de matinée, la visite d'Emmanuel Macron à l'hôpital de Garches (Hauts-de-Seine) ne s'est pas vraiment déroulée comme prévu. La presse invitée n'a pas pu accéder aux locaux.
C'est ce que l'on appelle un couac de campagne. Quasiment 48 heures après sa qualification pour le second tour de l'élection présidentielle face à Marine Le Pen, aucune image d'Emmanuel Macron en campagne n'est disponible. Emmanuel Macron s'est rendu à l'hôpital de Garches (Hauts-de-Seine) mardi 25 avril, mais vous ne le verrez pas dans les journaux télévisés. Les seules images disponibles de cette visite sont celles filmées avec un smartphone par l'équipe de campagne du candidat.
Ce premier déplacement de terrain d'après premier tour aurait dû être suivi par la presse en comité restreint. L'équipe d'Emmanuel Macron avait sélectionné pour cela un petit groupe de journalistes. Mais personne n'a pu entrer dans l'hôpital qui soigne notamment les grands accidentés, la direction de l'AP-HP n'ayant pas donné son feu vert à la présence de la presse.
La visite était pourtant intéressante en termes de symboles : un candidat à l'écoute des patients les plus fragiles, un candidat au chevet des malades, quand son adversaire, Marine Le Pen, lui reproche un "libéralisme violent, impitoyable envers les plus faibles".
Emmanuel Macron présente un programme structuré autour de la liberté et la protection : c'est ce deuxième point qu'il entendait illustrer avec sa visite à Garches. C'est raté. Sauf à se contenter d'une courte séquence postée sur Twitter par le community manager d'Emmanuel Macron.
À l'hôpital de Garches. pic.twitter.com/732xF4VHPU
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) April 25, 2017
Emmanuel Macron est resté deux heures dans l'hôpital. Et il en a été réduit à s'exprimer dans un couloir de bus à la sortie de sa visite, hors de l'enceinte de l'établissement hospitalier. Réagissant à des déclarations de François Hollande affirmant que "rien n'est fait avant le second tour", Emmanuel Macron a lancé : "Je n'ai jamais considéré que quoi que ce soit était gagné". À la presse qui s'étonnait de peu le voir sur le terrain, il a rétorqué : "Je serai le maître de mes propres horloges. Je ne suivrai pas le rtyhme qui plaît aux commentateurs et aux médias."
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