"On a d'autres choses à faire" : des maires boycottent le cocktail d'Emmanuel Macron à l'Elysée, "une opération de communication"
Le Président reçoit ce soir à l'Elysée un millier de maires, alors que se tient en ce moment à Paris le 105e Congrès des maires de France.
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Il a invité un millier de maires à trinquer. Si Emmanuel Macron ne se rend pas au 105e Congrès des maires de France, qui se tient jusqu'au jeudi 23 novembre à Paris, il compte bien échanger avec plusieurs d'entre eux lors d'un cocktail organisé à l'Elysée. Et si son absence n'est "pas une faute" selon David Lisnard, le maire LR de Cannes et président de l'Association des maires de France (AMF), invité du 8h30 franceinfo mardi 21 novembre, certains élus ne l'entendent pas de cette oreille, et comptent donc boycotter l'apéro présidentiel.
Peu importe que le chef de l'Etat soit retenu par un sommet du G20, son absence au congrès de l'AMF ne passe pas pour le maire socialiste d'Alfortville, Luc Carvounas. "C'est une forme de mépris de sa part à notre égard. On n'est pas des gens à inviter à des cocktails." Alors, pas question pour lui de se rendre ce soir à l'Elysée. "On a d'autres choses à faire dans ce Congrès que d'aller faire la claque au président de la République qui ne vient pas nous voir au Congrès."
"Je ne participerai pas à cette mascarade de communication où le président va encore faire son one-man-show pendant une heure et ensuite va laisser entendre qu'il y a eu un dialogue franc et sincère avec les maires."
Luc Carvounas, maire PS d'Alfortvilleà franceinfo
Parmi ceux qui boycottent, on compte André Laignel, vice-président de l'association des maires de France, ou encore Marcelin Chingan, un édile guadeloupéen proche du PS. "On est invités, mais on n'ira pas. Ce sera la grande messe encore, et après rien de concret, fustige le maire-adjoint du Moule. Ça ne va servir à rien parce que même quand ses ministres délégués aux Outre-mer arrivent, ils viennent pavoiser, pour dire qu'ils sont en Guadeloupe, à Mayotte."
Une opposition plus politique qu'autre chose, s'agace un ministre proche du président. "Ce qui compte", d'après lui, "ce sont les actions", comme lorsqu'Emmanuel Macron s'est rendu dans le Pas-de-Calais, sur le terrain des inondations. "Les élus n'en sont plus aux discours, mais aux preuves d'amour", ajoute-t-il.
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