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Coupe du monde 2022 : "Il ne faut pas politiser le sport", déclare Emmanuel Macron

Le chef de l'Etat s'est exprimé mercredi alors que l'annonce de sa possible venue au Qatar suscite des remous.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 17/11/2022 07:43 Mis à jour le 17/11/2022 09:08

Temps de lecture : 1min

Le président français, Emmanuel Macron, à Bangkok (Thaïlande), pour le sommet du Forum de coopération Asie-Pacifique, le 17 novembre 2022. (LUDOVIC MARIN / AFP) — Le président français, Emmanuel Macron, à Bangkok (Thaïlande), pour le sommet du Forum de coopération Asie-Pacifique, le 17 novembre 2022. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Emmanuel Macron s'invite dans le débat sur la Coupe du monde au Qatar, à quelques jours du coup d'envoi de la compétition. Le président français a estimé, jeudi 17 novembre, qu'il ne fallait pas "politiser le sport". "Ces questions-là, il faut se les poser quand on attribue l'événement", a-t-il lancé depuis Bangkok (Thaïlande), en marge d'un déplacement pour le sommet du Forum de coopération Asie-Pacifique. Le chef de l'Etat s'est exprimé alors que l'annonce de sa venue au Qatar, si l'équipe de France arrive en demi-finales ou finale, a été critiquée.

>> Coupe du monde 2022 : les autres sélections présentes au Qatar en font-elles plus que les Bleus pour défendre les droits humains ?

Le Mondial 2022, qui débute dimanche, suscite des polémiques, sur les conditions de vie des travailleurs locaux, l'impact sur l'environnement des stades climatisés et la discrimination à l'encontre des femmes et des minorités LGBTQ+ dans l'émirat. Ces critiques ont poussé certains supporters, surtout en Europe occidentale, à boycotter la compétition.

De son côté, l'équipe de France, arrivée mercredi à Doha, reste prudente dans ses prises de position sur les droits de l'homme. S'apprêtant à jouer dans un pays où l'homosexualité reste criminalisée, la sélection tricolore a notamment refusé que son capitaine porte un brassard à bandes colorées, en soutien aux minorités. Plusieurs autres nations européennes devraient participer à cette initiative.

La Fifa n'a toujours pas donné son feu vert à cette opération. Il faut "montrer du respect" au pays organisateur, s'est justifié le capitaine de Bleus, Hugo Lloris.