Conseil national de la refondation : "Reconnaissons au Parlement toute sa place", proteste Gérard Larcher
Le président du Sénat ne participera pas au lancement de cette nouvelle instance, invitant à ne pas confondre "démocratie participative" et "démocratie représentative".
Le président du Sénat, Gérard Larcher, ne se rendra pas jeudi 8 septembre au lancement du Conseil national de la refondation (CNR). "Pour répondre à la crise de la démocratie, diagnostic que je partage avec le Président de la République, ce n'est pas le Conseil national de la refondation qui apportera la réponse", a-t-il répété mercredi 7 septembre sur France Inter.
Pour justifier cette décision, signifiée à Emmanuel Macron "dès le 22 juillet", le président du Sénat avance deux motifs. Le premier est sans appel : "Le Parlement, c'est le Parlement", martèle-t-il. "Le Parlement, c'est lui qui vote les lois, qui contrôle le gouvernement", tient à souligner Gérard Larcher.
"Chacun son métier"
Son deuxième motif concerne le renforcement du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Un texte voté, rappelle-t-il, en 2021 et qu'il faut mettre en œuvre. "La confusion des genres entre démocratie participative et démocratie représentative ne fera pas avancer les choses", avance le président du Sénat. "Il y aura des conventions citoyennes, elles sont intéressantes, je pense notamment à la question de la fin de vie. Il appartiendra ensuite au Parlement de s'emparer de ces sujets et de ces dossiers", complète-t-il.
Je partage le diagnostic sur la crise de la démocratie. Mais le conseil national de la refondation n’est pas la solution. Il faut éviter la confusion entre démocratie participative et démocratie représentative. @franceinter
— Gérard Larcher (@gerard_larcher) September 7, 2022
Plusieurs syndicats et partis d'opposition ont également décidé de ne pas participer au CNR. En revanche, l'Association des maires de France sera présente. Une participation qui ne pose aucun problème à Gérard Larcher. "Il n'y a aucune peur de la concurrence, chacun son métier et les vaches seront bien gardées", déclare-t-il, citant le fabuliste Florian. "Reconnaissons au Parlement, qui n'a jamais joué un rôle aussi important, sa place et toute sa place", conclut-il.
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