Comment, en plein remaniement, Emmanuel Macron a remanié son déplacement en Arménie
Le chef de l'Etat français n'admet pas que la politique intérieure interfère dans son programme à l'étranger. Et pourtant, son déplacement en Arménie a été quelque peu décalé par le remaniement gouvernemental en préparation.
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Emmanuel Macron, arrivé dans la nuit du 10 au 11 octobre à Erevan en Arménie, veut prendre tout le temps nécessaire pour remanier le gouvernement. L’exécutif affiche sa sérénité, même s’il n’est pas tout à fait vrai que la situation politique française n’a eu aucun impact sur le déplacement du chef de l'État au 17e sommet de la francophonie. .
Un glissement sur le calendrier
Emmanuel Macron déteste que la politique française parasite ses déplacements à l’étranger. Et pourtant... Initialement, le conseil des ministres ne devait pas avoir lieu mercredi 10 octobre, mais dès lundi dernier, parce que le président devait arriver bien plus tôt en Arménie. Le chef de l'État français devait être à Erevan dans l’après-midi de mercredi pour prononcer un discours devant des chefs d’entreprise et des investisseurs, le point d’orgue d’un forum économique prévu à la veille du sommet de la francophonie. Finalement, Emmanuel Macron a laissé le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, seul face à ses hôtes.
Des ministres scrutés à Erevan
Aux côtés du président de la République, sont présents à Erevan le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et son secrétaire d’Etat, Jean Baptiste Lemoine, ainsi que Françoise Nyssen, la ministre de la Culture. Ce sont des membres du gouvernement officiellement "au travail", pour reprendre les éléments de langage de Matignon et de l’Élysée depuis huit jours. Mais les observateurs ne manqueront pas de s’interroger sur leur longévité.
Emmanuel Macron n'aime pas que la politique française perturbe ses voyages à l’étranger. À tel point que son entourage a très longtemps pensé qu’il arriverait en Arménie une fois la question du remaniement réglée. "Arménie est l’anagramme de Remanie" : en coulisses, cette remarque postée sur les réseaux sociaux fait sourire. N’en déplaise au président, la langue française est après tout le grand sujet de ce déplacement.
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