Deux femmes qui avaient diffusé des rumeurs sur Brigitte Macron relaxées par la cour d'appel de Paris

Les deux prévenues avaient été condamnées en première instance à une amende avec sursis et à des dommages-intérêts. Au cœur de cette affaire, une infox resurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux, selon laquelle Brigitte Macron serait une femme transgenre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Brigitte Macron durant un dîner d'Etat donné à Londres, le 9 juillet 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Brigitte Macron durant un dîner d'Etat donné à Londres, le 9 juillet 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Revers judiciaire pour Brigitte Macron. La cour d'appel de Paris a relaxé jeudi 10 juillet deux femmes qui avaient propagé la rumeur sur internet selon laquelle l'épouse d'Emmanuel Macron était une femme transgenre, une infox devenue virale jusqu'aux Etats-Unis.

Les deux prévenues, Natacha Rey et Amandine Roy, ont été relaxées concernant 18 articles mis en cause par Brigitte Macron et son frère Jean-Michel Trogneux. Seul un passage faisant référence à un détournement de mineur entrait dans le champ d'application de la loi sur la presse, mais la cour a également prononcé une relaxe, cette fois au bénéfice de la bonne foi.

Condamnées en première instance

"Je vais voir avec mes clients ce que nous allons faire, mais bien évidemment, nous ne sommes pas d'accord" avec ce jugement, a insisté Jean Ennochi, l'avocat de la première dame. "Natacha Rey, pourchassée, persécutée, condamnée. Mais finalement, Natacha Rey relaxée", s'est de son côté félicité l'avocat d'une des prévenues, François Danglehant, à la sortie de la salle, devant une trentaine de soutiens de la jeune femme.

En première instance, en septembre dernier, Natacha Rey et Amandine Roy avaient été reconnues coupables et condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, ainsi qu'à payer un total de 8 000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5 000 euros à Jean-Michel Trogneux, tous deux parties civiles au procès.

Les deux femmes avaient largement contribué à faire connaître la fake news en 2021, via une longue "interview" de plus de quatre heures où la première, la "médium" Amandine Roy, interrogeait sur sa chaîne YouTube la seconde, Natacha Rey, "journaliste indépendante autodidacte" sur la découverte de ce qu'elle qualifiait de "mensonge d'Etat".

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