Brigitte Macron : une pétition s'oppose à la création d'un statut pour la Première dame
Alors que des juristes planchent sur la rédaction d'une charte pour encadrer le rôle de la compagne du président et lui allouer un budget personnel, des internautes manifestent de leur mécontentement.
Intitulée "Contre le statut de Première dame pour Brigitte Macron", la pétition a réuni, samedi 5 août, plus de 100 000 signataires. Alors que des juristes planchent sur la rédaction d'une charte pour encadrer le rôle de la compagne du président et lui allouer un budget personnel, des internautes manifestent de leur mécontentement.
Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait déclaré qu'il voulait "clarifier" le statut de l'épouse du chef de l'Etat en lui donnant un statut officiel, quoique sans rémunération, afin de "sortir d'une hypocrisie française". "Je souhaite qu'un cadre soit défini et je demanderai qu'un travail soit conduit en la matière", avait déclaré Emmanuel Macron, pour qui "il faut que la personne qui vive avec vous puisse avoir un rôle, qu'elle soit reconnue dans ce rôle."
"Un problème de conscience nationale"
"Il n'y a aucune raison pour que l'épouse du chef de l'Etat puisse obtenir un budget sur les fonds publics. Brigitte Macron dispose à l'heure actuelle d'une équipe de deux à trois collaborateurs, ainsi que de deux secrétaires et deux agents de sécurité et cela est suffisant", écrit Thierry Paul Valette, fondateur d'Egalité nationale, un mouvement de lutte contre la corruption, à l'origine de la pétition. Ces moyens mis à la disposition de la Première dame représentent un coût estimé par la Cour des comptes en 2014 à 450 000 euros par an.
L'activiste poursuit : "Avec un tel statut, la Première dame usera de son rôle comme bon lui semble et ce sera lui reconnaître une existence juridique qui permettrait de bénéficier d'un budget, d'un rôle important, de nombreux collaborateurs, chauffeurs, protection renforcée et autres avantages..." "A l'heure où l'Etat souhaite faire des économies dans le budget de l'armée et souhaite moraliser la vie politique, se pose un problème de conscience nationale", s'insurge encore Thierry Paul Valette. Samedi soir, plus de 122 000 personnes avaient signé son texte.
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